Pas de benediction pour certaines mitsvot!

alaindentiste
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mar 21/04/2015 - 23:00

Bonsoir
Je sais que j'ai déjà beaucoup de questions en attente (dont j'attends ardemment les reponses) mais j'en ai une autre :

Lorsquon fait une mitsva midéoraita, on fait au préalable une braha ACHERE KIDECHANOU etc (par exemple tsitsit talit maaké manger la mâtsa la mila la mezouza etccc).

Pourquoi ne fait on pas cette braha pour toutes les mitsvot ASSÉ midéorayta ?
En effet , Il y'a un nombre conséquent de mitsvot positives ou il n'y de braha a reciter avant de les accomplir : kiboud av vaem, recherche des signes de pureté chez un poisson avant de le manger, aimer son prochain, raconter la agada de pessah, écouter parachat zahor, la reproduction par le rapprochement avec sa femme etc...
Comment expliquer cela ? En fonction de quoi il y a une braha ou non ?

Merci
Et n'oubliez pas mes autres questions en attente s'il vous plaît lol

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Question envoyée via l'application iphone

Emmanuel Bloch
mer 22/04/2015 - 19:35

Chalom,

Certaines des mitsvot que vous mentionnez doivent etre traitees a part: par exemple, il n'y a pas de commandement positif de verifier les signes de kasheroute des poissons - simplement une interdiction de consommer ceux des poissons qui ne les ont pas; on ne recite donc pas de brakha. pour la recitation de la Aggada, une raison souvent avancee est que cette recitation est comprise dans l'obligation generale d'apprendre la Torah, et que c'est une particularisation de cette mitsva pour le soir du Seder.

Pour le Kiboud Av Va'em, le Rachba (chou"t 1:18) suggere qu'il n'y a pas de benediction parce qu'un parent a le choix de renoncer a son honneur, et donc de rendre la mitsva inoperante.

J'aime personnellement beaucoup la reflexion des chou"t binyamin zeev (169), qui observe, comme vous le faites, que les mots "acher kidechanou" impliquent qu'une mitsva est quelque chose de particulier au peuple juif. Des lors, affirme-t-il, on ne recite pas de benediction pour un acte que les nations du monde font aussi : respect parental, tsedaka, procreation, etc. Des lors que l'apparence exterieure est la meme, et que seule l'intention change (pour servir Dieu ou pas), aucune brakha n'est possible.