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Le rambam considère que c'est une mitsvat assé mideoraita de chercher les signes de pureté chez un poisson avant de le consommer ! ...
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Chalom,
Maimonide considere effectivement la verification des signes de purete comme une mitsva positive : commandement positif numero 152. Maintenant, la situation est relativement complexe: le Ramban, dans ses commentaires critiques, estime que le Rambam a tort de considerer cette mitsva dans le compte des 613 mitsvot.
Meme le Hinoukh (section 155), qui suit en principe Maimonide, semble ici donner raison au Ramban: la mitsva est de manger kasher, pas de verifier les signes de cacheroute. C'est seulement suivant la technique interpretative appelee "lav haba miklal asseh - asseh" (un interdit derive d'une mitsva positive - est considere comme une mitsva positive).
D'ailleurs, en relisant avec attention le texte dans le sefer hamitsvot de Maimonide (et non un simple resume trouve sur Internet), je pense que le Rambam serait d'accord avec ce point: si l'on veut manger kasher, on doit verifier les signes du poisson; mais la verification n'est pas une mitsva independante; elle est comptee dans le calcul des 613 mitsvot sur la base des principes que le Rambam s'est fixe au prealable, mais elle reste une mitsva derivee.