Ne vous genez surtout pas

Anonyme (non vérifié)
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dim 26/10/2003 - 23:00

Kvod Harabanim,

une amie de mes parents est venue le rendre visite 2 jours avant Rosh-Hashana. En discutant, mes parents ont compris qu'elle etait seule pour la fete et donc lui ont dit de rester.
Les jours passent, nous voila a Kippour et la personne est toujours la.
Les jours passent, nous voila a Souccot et la personne est toujours la.

Sa presence commence a gener mes parents qui ne savent pas comment le lui dire, ils en sont arrives a s cacheer afin afin d'avoir des discussions privees.

Jusqu'ou va l'hospitalite? Peut-on lui dire quelquechose?

Merci de vos conseils.

Rav Elyakim Simsovic
sam 08/11/2003 - 23:00

Les jours passent et compte tenu de ce qui se passe j'ignore si la question est encore d'actualité. Qu'elle le soit ou non, je pense qu'une petite conversation à coeur ouvert s'impose, de préférence entre votre mère et cette personne. Elle pourra l'aider à chercher et trouver une solution.

Mes parents zikhronam livrakha étaient connus à Paris dans les années cinquante et soixante comme étant une adresse hospitalière et il n'était pas rare que des familles entières ayant réussi à traverser le rideau de fer élisent chez nous domicile pour des périodes plus ou moins longues, pour le couvert à défaut du gite, matin, midi et soir, réguliers comme une montre suisse des semaines durant. Ce sont des personnes en plein désarroi et qui ne sont pas heureuses de cette situation mais en même temps elles s'accrochent à cette chaleur familiale et à cette sécurité qui leurs font tant défaut. Bien sûr, il y a aussi les pique-assiettes et des personnes peu scrupuleuses. Mais ce n'est pas une raison pour pénaliser les autres.