Ceci est plus une reaction a votre reponse sur le lachon hara qu'une question en soi. Votre reponse me gene pour deux raisons.
1- La premiere est l'idee qu'il y ait des personnes dont on aurait le droit de dire du mal et d'autre pas. Au sens propre, "lo telekh rakhil im amitekha" signifie tu ne diras pas de medisance AVEC ton prochain, peu importe l'objet de la medisance. En soi, toute medisance est une forme de yetser hara.
2- Deuxiemement, je suis tres gene par votre distinction vis-a-vis des juifs non pratiquants de maniere volontaire. On nait juif, independamment de ses actions, et a partir du moment ou l'on est juif, on est concerne par "kol israel arevim ze la ze". Dire d'un frere juif qu'il n'a pas droit au benefice d'une mitsva collective (au sens ou elle fait intervenir plusieurs personnes, celle qui ne medit pas, celle qui n'ecoute pas la medisance et celle dont on ne medit pas), c'est nier son judaisme et ca n'est la place d'aucun d'entre nous.
Dans l'attente d'une reponse qui m'aiderait a concilier nos differences.
Respectueusement votre,
Uri Danan.
En ce qui concerne le sujet du Lachone Arah, ma réference de base est le livre Chémirat halachone du Hafets Haim, c'est peut le seul ouvrage qui lie hala'ha et morale dans ce sujet. Ce que j'ai écrit sont ses exactes paroles, je vous y adresse. Je vous précise que j'ai en aucun nier le judaisme d'aucun jui pratiquant ou non.
Chalom.