Hummmm.. Choooccoooolat

Anonyme (non vérifié)
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dim 14/03/2004 - 23:00

suite à 14474
j'ai demander si un chocolat noir 70% contenant des trace de lait etait lacté. le consistoire par l'intermediaire du rabbin braka m'a repondu que non il y a un an.(la liste des produit precise en general si le chocolat est au lait ou non avec l'affichage (L))
mais pour la question, "peut contenir des traces de lait" indique un doute sur la presence de lait. peut on s'interroger sur la le probleme de lait chamour quand on est pas sur de la presence de lait?
en d'autre terme, quelle est la conduite a tenir au sujet du doute d'un doute?

Rav Elyakim Simsovic
lun 15/03/2004 - 23:00

La réponse du rabbinat d'Israël est différente (circulaire 218 du dépt de la cashroute à propos du chocolat Elite amer). Si un chocolat a été fabriqué dans des cuves qui ont seulement été rincées (ou même pas) entre deux productions, l'une de chocolat au lait et l'autre de chocolat noir, ce dernier ne recevra pas le label "parvé". Les avis divergent quant à la question de savoir s'il doit être considéré comme halavi à tous égards ou pas. En dehors d'informations précises sur les conditions de production, c'est-à-dire d'une surveillance appropriée, on ne peut pas vraiment se prononcer. (Voir Rav Aviner, Chéilat Chlomo [repris de Am kéLavi], §§. 244-245-246)
A noter, que le rav Aviner rapporte les opinions du Ridbaz (rabbi David ben Zimra, responsa, III:606) et de rabbi Hayim Vital selon lequel le sucre raffiné dans la fabrication duquel entrait a priori une certaine quantité de lait de chèvre coupé d'eau ne rend pas le sucre halavi et qu'on peut le consommer après et même avec la viande (chaar hamitsvoth, michpatim).
Toutefois, les réponses en question font toutes état de "lait d'animal pur" ou "lait de chèvre". Sous les latitudes occidentales, on n'a pas l'habitude d'utiliser du lait d'anesse ou du lait de chamelle. Pourtant, depuis que le lait surveillé est devenu chose courante (ce qui n'était pas le cas jusqu'à la fin des années soixante) on tend à être plus scrupuleux.
Tout cela reste néanmoins théorique et en la matière, halakha lémaassé, il faut se conformer aux usages locaux et avoir donc l'avis des maîtres de la communauté locale.
Encore une fois, ceci ne couvre que l'aspect "présences possible de traces de lait" (très important par exemple pour des allergies aigues sensibles aux traces) et non la présence éventuelle de composants suspects.