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1) j'avais cru qu'en cas de différence d'opinion entre décisionnaires quand il s'agit d'un issoer mideoiraita on était obligé d'etre machmir si possible, vu que c'est un safek deoiraita.Est-ce inexacte?
2)On m'avait dit que Pessach ,on était machmir meme les safek derabanan , lechatchilla. Est-ce une erreur?
3)J'avais pensé que quand il y avait un doute qu'on pouvait facilement controler (comme pour savoir si l'alcool était a base de blé ou non) cela n'était pas considere comme doute par la hallacha ,ai-je eu tort?
4)Auriez vous l'amabilité de me faire savoir quels sont les nombreux décisionnaires qui disent qu'il ne faut pas lechatchilla vendre du chametz qui n'est que temporairement incommestible. Merci .
L'interdiction de h'amets nokché, c'est à dire pas vraiment consommable est une interdiction rabbinique et non toranique, ce qui nous permet en cas de doute d'être moins intransigeant.
En Israel, l'alcool est à base de pomme de terre et non de blé, et il en va ainsi pour la majorité de l'alcool fabriqué dans d'autres pays, l'alcool de pomme de terre étant meilleur marché que celui de blé.
Les décisionnaires qui l'autorisent sont le Yalkoute Yossef (5, p. 360), H'azon Nah'oum ch. 46, Choel ouMechiv 3, 2, 148. C'est aussi l'opinion du Rav Melamed (Pniney Halakha p. 108) qui cite le Rav Lior, le Rav N.E. Rabinovitch ainsi que le Rav de ce dernier, le Rav Hirschprung.
D'autres décisionnaires effectivement interdisent (Divrey Malkiel 4, 24), mais il faut noter que leur réponse traite d'un cas où il s'agit sûrement de h'amets, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, ainsi que nous l'avons signalé.
Chaque personne le voulant pourra faire une h'oumra, mais il ne faut pas culpabiliser les personnes se basant sur un large éventail d'opinion qui autorisent de ne pas considérer les cosmétiques comme du h'amets.