Perruques boudhistes

jonas
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lun 17/05/2004 - 23:00

suite a la question 16293
Il faut peut etre rajouter le psak du rav Mordehai Eliahou qui permet de porter ces perruques venu d'Inde pour deux raisons:
1- le coupage des cheveux ne ce fait pas en face des idoles mais avant qu'ils rentrent dans la salle ou ce trouve les idoles car le poil "derange" leurs idoles.
2- Si c'etait vraiment pour donner aux idoles, ils n'auraient jamais pu les reprendre pour les vendre.
(J'ai entendu ce psak par l'un de ces eleves et annonce aussi a la radio)

Rav Elyakim Simsovic
jeu 20/05/2004 - 23:00

Vu qu'il n'y a pas d'idoles dans le bouddhisme puisqu'il ne s'agit pas d'une religion mais d'une philosophie ou "sagesse de vie", d'ailleurs plutôt athée, le titre n'est pour une fois pas approprié. Il s'agit sans doute plutôt de rites hindouistes.

Je ne puis certainement pas discuter un psaq du rav Eliahou, mais je peux du moins énoncer des sujets de reflexion.
1. Il n'est pas vraiment nécessaire que la coupe ait été faite en présence de l'idole. Il suffit qu'elle ait été explicitement faite en son honneur. De même que par exemple des vignes ou des bouteilles de vin "bénies" par un prêtre.
2. Ce point n'est absolument pas probant. Le fait que dans le culte hébraïque on ne puisse pas "reprendre" quelque chose qui a été voué au temple ne signifie pas qu'il en soit ainsi dans toutes les religions.
De plus, si ces cheveux ne sont pas brûlés sur place, il peuvent être récupérés par des "profiteurs impies" qui ne respectent pas les principes de la religion hindouiste et revendus par eux. Cela ne les rend pas permis.

De plus, ce n'est pas seulement ce qui a été voué mais tout ce qui a fait partie d'un culte idolâtre qui est interdit autant à l'usage qu'au profit.

C'est un exemple de plus qui démontre à quel point il serait préférable que les grands rabbanim se consultent avant d'édicter chacun de son côté des psaqim contradictoires qui laissent le public incertain et désorienté.
En ce qui me concerne, et sauf le respect de tous, il y a un Grand Rabbinat en Israël et c'est à lui que revient le privilège et la responsabilité de dire la halakha. Les autres ne devraient se prononcer que pour donner un avis autorisé (havat daat).