L‘adresse du jardin d‘Eden (et un plan svp)

NathanninNathan
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lun 24/05/2004 - 23:00

Votre réponse à la question 15675 m'étonne : la Tora,si elle décrit peu le Gan Eden,est assez précise quant à sa localisation.
Ne dit-elle pas (Berechit 2:10-14):"Et un fleuve sort d'Eden pour abreuver le jardin et de là il se divisait et il y avait quatre têtes(bras).Le nom de l'un est Pichon (le Nil,pour Rashi)[...]et le nom du deuxième fleuve est Gihon(qui coule tout autour du -futur- pays de Kouch)[...]et le nom du troisième fleuve est Hidékel,lui qui va devant -le futur- Assur et le quatrième fleuve, il est l'Euphrate" En extrapolant à peine,on pourrait localiser l'embouchure de ces quatres fleuves près du lac Victoria,là où Jules Verne (et combien avant lui) situent le berceau de l'humanité.
Hag Shavouot sameah,bonne veillée et kol touv

Rav Elyakim Simsovic
dim 30/05/2004 - 23:00

Il ne reste plus qu'à localiser les anges porteurs de l'épée tournoyante qui en gardent l'entrée et on pourra commencer à organiser les séjours touristiques.
Il y a bien un petit problème, parce que d'après le texte, l'Eden et le Jardin, ce n'est pas exactement la même chose puisqu'un flot sort de l'Eden pour abreuver le jardin. De plus, il est question d'un jardin planté dans l'Eden. Celui-ci est dont plus "vaste" que le jardin. Et par ailleurs, le texte parle aussi de Jardin d'Eden (où l'homme fut placé).
Et puis anatomiquement, la tête, ce n'est pas un bras... Bien sûr, en extrapolant et en interprêtant... c'est-à-dire en formulant des hypothèses de toute façon invérifiables, on peut dire à peu près tout ce qui peut paraître plausible. Ce que je me demande, c'est : pour quoi faire ? qu'est-ce que cela apporte au progrès moral de l'homme, de l'auteur de l'hypothèse et de son auditoire ?

Merci en tout cas à rabbi Jules Vernes dont les récits nous enchantent toujours ! C'était un grand voyageur qui nous a prouvé qu'il n'est pas nécessaire de quitter son chez soi pour faire des tours de monde, sur et sous terre, sur et sous mer et dans les airs - et même au-delà. Et puis, voyager dans sa tête, c'est bien plus économique et relativement sans danger.