L'habit ne fait pas le moine,mais le jean si

shtraimeul
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lun 25/10/2004 - 23:00

suite a la 19648, les gens gens qu'elle et moi frequentons, que j'aime beaucoup d'ailleurs, sont kharedis et pensent aussi que si le garcon fait l'armee, il est encore moin pour elle, car pour eux l'armee est comme si l'on allait en enfer m'a t'on dit.
En fait je nesais plus ou me situer, car j'ai l'impression qu'il y a du vrai dans chaque partis, car c'est vrai selon moi qu'il faut defendre son peuple, mias d'un autre cote, j'ai des amis qui sont tres religieux en Nakhal kharedi et m'ont dit que meme la bas, c'est dur de rester religieux, car l'ambiance d'ordres a obeir sur le champs en permanence, avec durete, cela leur donne envie de souffler un peu en sortant, et les rends faignants de faire quelques mitsvots.
Soit en fait, il voulait dire que quelque soit on l'on se trouve a l'armee, que ce soit religieux ou non, l'ambiance n'est pas ideal pour quelqu'un qui veut avancer en Torah, et c'est ce que mon copain kharedis essaye de me faire comprendre.
Je voudrais savoir pourquoi y a t-il un aussi grand fosse a propos de l'ideologie au sein meme de la communaute religieuse? Y a t-il un qui raison et l'autre tord?

Rav Elyakim Simsovic
jeu 28/10/2004 - 23:00

Nous devons avoir une idée très différente de ce que signifie avancer en Thora.
Je n'ai pas été au Nahal religieux, mais je n'éai jamais expérimenté ce qu'ils décrivent, parce que j'ai considéré chaque instant passé à l'armée, y compris pendant les milouim, comme la pratique d'une mitsva de la Thora. C'est l'état d'esprit dans lequel on fait les choses qui détermine tout.
S'ils ont le sentiment dualiste (chté réchouyoth) que l'un s'oppose à l'autre, c'est qu'ils sont dans une mentalité spirituelle schizophrène. Qu'ils relisent donc le Rachi sur le premier verset des Dix Commandements :
Je vais le traduire en langage moderne :
"Etant donné que Dieu leur était apparu au passage de la mer Rouge comme un officier de Tsahal et que maintenant il ressemble à un roch yéchiva harédi, Il leur dit : Anokhi, c'est bien Moi, qui te donne la Thora, qui suis aussi celui qui commande à l'armée (qui t'ai fais sortir d'Egypte)"
Quand on commande à l'armée, ça ne ressemble pas à quand on dicte la halakha ; et pourtant, c'est le même impératif qui régit l'un et l'autre.
Et d'ailleurs, l'apprentissage de la discipline militaire devrait inculquer à ces personnes la diligence dans la pratique des mitsvoth... et non le contraire.