Bonjour
je connais un garcon un bahour yechiva depuis deux ans.C'etait un garcon vraimt talmid hacham avec des midot exceptionelles vraiment. Nous ne sommes pas vu pendant deux ans et appelé que quelques fois vu qu'il était en yechiva et moi au seminaire.Un lien tès fort nous unissait:nous avons tenu sans nous voir. C'etait vraiment ahavat hatov et hatov.Au mois de juillet il m'avait dit que nous allons nous fiancer a la fin de l'annee beezrat hachem.Il est parti étudier en Israel et lorsqu'il est revenu en france il m'a écrit qu'il s'était passé queque chose,je ne sais pas quoi qu'il avait beaucoup réfléchi qu'il était parti voir un rav a bne berak et que le rav lui a dit qu'il fallait arreter. Il m'a dit que si vraiment hachem voulait qu'on se marie alors jele retrouverai mais qu'il fallait que j'accepte d'autres chidouhim.
Je demandai tous les jours a hachem depuis deux ans que si cete mon mazal alors que je me marie avec lui. Mais la est-ce qu'on peut dire que c'est min hachamaim parce que c'est lui seul qui a pris la décision? Est ce que c'est possible de rater son mazal has véchalom? Merci de me repondre
Shalom,
Comme vous pouvez vous en douter, il est extrêmement difficile de répondre à votre lettre, non parce que la réponse (bien que le sujet soit complexe) fait problème mais parce que l'investissement affectif qui suscite la question rend les choses douloureuses.
Je n'aurais certes pas formulé moi-même la chose en termes de "rater son conjoint" mais il peut arriver en effet que le zivoug richone - le fait que le destiné et la destinée se rencontrent et soient libres tous deux et se reconnaissent - ne puisse pas se réaliser. Il y a à cela beaucoup de raisons dont ni lui ni elle ne sont responsables. Mais quand ils se rencontrent et se reconnaissent, il n'y a plus d'hésitation.
D'autre part, votre lettre contient au moins une ambiguité quant au comportement de ce garçon. Je cite : "Il m'a dit que si vraiment hachem voulait qu'on se marie alors jele retrouverai mais qu'il fallait que j'accepte d'autres chidouhim."
Ce que vous voulez semble clair. Mais lui, que veut-il ? Car se cacher derrière la volonté de Hachem c'est un peu facile et pas vraiment louable. La Providence divine ne joue pas avec la vie de ses créatures.
Un dernier mot, pour le moment : le fait de s'aimer ne suffit pas pour définir le "zivoug" même si l'amour réciproque en est une composante probablement essentielle.
Bebirkat Hatzlaha Rabba
Vékhol milé deTav leHayyim ouleShalom
Amen
Elyakim P. Simsovic