sur le maasser, votre réponse est en totale contradicton avec celle du Rav Zermati (voir question n°2017)
merci de m'éclairer
Le Rav Zermatti est d'accord avec moi que la base du calcul pour le maasser est le revenu net tant en France qu'en Israël.
Ce qu'il dit, c'est que les impôts eux mêmes peuvent être considérés comme du maasser, et ceci uniiquement en Israël.
En effet, il dit au'étant donné qu'une grande partie des impôts sont destinés à du social et à de l'éducatif, par le payement des impôts, on paye largement son maaser.
Bien souvent 50 pour cent des revenus sont prélevés, la personne a largement accompli la Mitsva. Mais en dehors des Israël où les impôts ne sont pas destinés à aider nos frères en détresse, ils ne peuvent être considérés comme maasser. Il a des sources de reponsa contemporaines pour consolider son opinion.
Personnellement, sur ce point là, je suis en désaccord avec le Rav Zermatti. Comme je l'ai écrit par ailleurs, il me semble que dans la Halakha on ne peut considérer comme maasser les prélèvements obligatoires.
Le fond de la discussion a été développé par le Rav Zermati dans une longue réponse de sa part. Elle est basée que, selon lui et les décisionnaires qu'il suit, le maasser n'est pas vraiment une obligation. Aussi, on a plus tendance à autoriser.
Personnellement, comme je l'ai écrit par ailleurs, je suis les décisionnaires qui pensent que c'est une réelle obligation, et selon ma compréhension c'est cela l'opinion du Choulkhan Aroukh. Aussi, la tendance aux autorisations est plus restrictive.
Bien que sur la plupart des points il n'y a pas de différences pratiques entre les opinions, la question de savoir si on peut considérer ses impôts comme maasser est une illustration dela divergence d'opinion.
Ces différences d'opinion sont une source d'enrichissement, et finalement cela donne à celui qui reçoit le renseignement une responsabilité personnelle dans sa pratique des mitsvot.