Cours de danse

Pilpel harif
Profile picture for user Pilpel harif
mer 07/11/2007 - 23:00

suite à la question 39174 (cours de danse)
Shalom,
Disons que le terme de danse professionnelle ne me convainc peu. Qu'elle soit de type amateur ou professionnel une 'avera ne reste t-elle pas une 'avera? D'autant que si c'est professionnel, c'est aussi pour pouvoir gagner sa vie ou alors danser à un niveau tel qu'il serait bizarre de renoncer à se représenter devant un public après tant d'efforts. Un musicien professionnel qui fait tous les efforts du monde pour atteindre un niveau "professionnel" pourrait-il agir ainsi en sachant qu'il ne jouera jamais devant personne?
Peut-être devrait-je préciser ma question.
Si c'est de la danse classique, c'est à dire que la femme est quasiment dénudée à part une espèce de robe rigide horizontale, et qu'il y un ou plusieurs hommes dans la salle (dont le professeur), est-ce correct? Mais de toute façon notre Cheelanaute qui s'habille tsanou'a ne fait visiblement pas ce type de danse car c'est impossible en tsanou'a.
Je pensais plus généralement à d'autres types de danse tout à fait professionnelles, comme le hip hop ou le jazz, ou la danse "orientale" (danse du ventre), flamenco ou autres, ou de toute façon la farandole de mouvements font que la jupe va se lever, et je ne comprends pas que l'on puisse effectuer ces successions de mouvements impudiques devant d'autres hommes sans froisser nos règles de la Thora. D'autant que dans les danses évoquées ci-dessus il y a toujours une part importante de positions problématiques avec des poses ou on met bien en exergue le postérieur ou d'autres parties intimes du corps. Et puis en final ces danses sont faites pour être montrées à des gens. Je suis désolé d'insister mais j'ai vraiment vraiment du mal à comprendre comment tout celà peut rentrer dans le cadre de la tsniou't. Et bien entendu je ne parle pas des boites de nuit, ou il n'y a même pas matière à discuter.
Si j'insiste c'est parce que ce problème me touche personnellement pour différentes raisons. Et je remercierai d'avance à Toutesadeh de bien vouloir m'éclairer. Encore une fois, j'essaye vraiment de comprendre, pas de juger, et c'est tout à son honneur d'avoir posé cette question.
Kol touv!

Rav Elie Kahn z''l
ven 09/11/2007 - 06:17

Chalom,

Vous faites bien de demander des précisions, qui nous permettront d'être bien compris.
J'avais en tête, en donnant ma réponse, les cours de danse folklorique, qui sont très à la mode en Israël, dans lesquels des dizaines de personnes apprennent ensemble des pas de danse, sans se toucher s'ils le désirent, et sans être la mirée de tous les autres, chacun imitant ce qu'enseigne le professeur.
On peut ne pas apprécier la mixité qui règne dans ce genre de cours, mais on est loin des descriptions auxquelles vous vous livrez.
J'aurais pu bien entendu dire que c'est formellement interdit, mais j'ai pensé qu'il était préférable dans ce cas de laisser les choses à l'appréciation de la personne qui avait posé la question.
Vous avez une autre opinion, je pense que nombreux sont les rabbins qui auraient répondu comme vous, mais je maintiens maligne de réponse.