La cohérence intrinsèque du judaïsme

Antirien
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dim 23/03/2008 - 23:00

Shalom,
J'ai une question un peu perverse, mais elle me dérange. Je ne trouve pas dénouement logique.
"Si Hachem - je ne dis même pas 'has vé'halila, ce serait une offense - nous avait donné une Torah de mort (et non de vie) avec des mitzvot qui auraient été négatives d'un point de vue de nos valeurs absolues (imaginons, mitzva de tuer, violer...), faudrait-il respecter cette Torah là ou alors être rebelle et respecter nos valeurs humaines ?"
Vraiment, c'est une question car la Torah prône une soumission absolue (cf Abraham) et de faire abstraction de sa propre logique. Visiblement c'est sans limite, mais là, que faudrait-il faire ?
Répondre que oui, on ne peut pas comprendre Hachem et que si il avait demandé cela il aurait fallu le faire car on ne le comprend pas, pose un problème éthique.
Quel est votre avis ? Merci

Rien à voir,
Est-ce vous qui êtes l'auteur de toutes les traductions (Houmach Rachi, Mikhtav Eliyaou...) ?

Jacques Kohn z''l
jeu 27/03/2008 - 06:33

La réponse à votre question se trouve, me semble-t-il, dans ce que l’on appelle le « sacrifice d’Isaac ».

Lorsque Hachem demande à Abraham de Lui sacrifier son fils (Berèchith 22, 1 et suivants), notre patriarche n’hésite pas un seul instant, et les commentateurs insistent sur le zèle qu’il a déployé pour obéir à l’ordre divin.

On peut donc dire qu’Abraham a fait preuve d’une soumission absolue et a fait preuve d’une abstraction de se propre logique.