Deuil d’un kohen pour sa sœur

eliyahu1234
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mar 06/05/2008 - 23:00

Shalom,

1-J'aimerais savoir si un Cohen peut se rendre à l'enterrement de sa soeur si celle ci etait mariée.
Dans la Thora, au début de la parachat Emor, il est écrit clairement que le Cohen ne doit pas se rendre impur pour sa soeur si elle a deja été mariée.
Or je n'ai jamais entendu cette restriction ; j'ai toujours cru, peut être à tort, qu'un Cohen pouvait aller au cimetierre pour sa soeur qu'elle fut mariée ou non.
Est ce que la Halakha est différente de ce qui est écrit clairement dans la Thora ?
Si oui comment expliquer cette contradiction ?

2-Dans le cas contraire = le Cohen n'a pas le droit d'assister à l'enterrrement de sa soeur mariée, est ce que cela ne pose pas de probleme si ce dernier est son seul parent masculin ; qui va dire le kadish ?

3-Est ce que la situation est différente si la soeur etait mariée à un Cohen ou non ?

Merci pour votre travail.

Jacques Kohn z''l
mer 07/05/2008 - 08:44

« Le kohen a le droit de se rendre impur pour des parents, et il accomplit une mitswa en le faisant. Voici quels sont les parents (pour lesquels il peut se rendre impur) : sa femme, si elle lui est permise (ce qui veut dire que ce n'est pas une femme interdite à un kohen), son père, sa mère, son fils et sa fille, son frère et sa sœur, issus du même père, si on pouvait penser qu'ils resteraient en vie ; mais si c'étaient des enfants à propos desquels on n'est pas sûr s'ils sont ou non des avortons, pour ceux-là il n'aura pas le droit de se rendre impur ; et pour sa sœur, mariée, il ne se rendra pas impur. Selon certains avis, le kohen a le droit, et il lui est recommandé, de se rendre impur pour des proches parents, seulement pour s'occuper de ce qui a trait à l'enterrement, ou pour apporter un cercueil et des vêtements funéraires et des choses de ce genre. Aussi, le Chabbath (selon ces avis), puisqu'il n'est pas possible de l'enterrer ce jour-là, il sera défendu au kohen de se rendre impur pour ce mort, même pour le garder ; il est bon de se montrer rigoureux, et de se conformer à cette opinion. Cependant, pour ce qui concerne l'enterrement, il est certainement recommandé au kohen de se rendre impur, pour ces proches parents ; même s'il y a une ‘hevra qaddicha qui se charge des préparatifs, et que lui ne s'en charge pas du tout, il lui sera permis de rester dans la maison, car on aura peut-être besoin de quelque chose. Il ne se rendra impur pour ses proches parents que jusqu’à ce que la tombe soit fermée, et pas au-delà » (Kitsour Choul‘han ‘aroukh 202, 11).

La nécessité pour le kohen de réciter le qaddich faute d’autres parents du sexe masculin n’entraîne pas de dérogation à ces règles.