Bonjour,
Considérant qu'aujourd'hui en galout et plus précisemment sur Paris l'absence d'Erouv oblige une femme qui aurait plusieurs enfants de suite de rester tous les chabbat à domicile pendant près de cinq, six ans (voir plus si elle a plus d'enfants), ne serait il pas un peu urgent que les rabbanims et plus particulièrement le nouveau grand Rabbin se penche sur cette question. Techniquement un Erouv sur Paris ne me semble pas complètement impossible. Est ce une volonté Rabbinique précise liée à une Halkaha que j'ignorerai...
Merci pour votre travail.
Cordialement
Il a existé jadis un ‘èrouv à Paris, et ce jusque dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale (1914-1918).
Pour protéger la ville, le gouvernement présidé par Adolphe Thiers avait fait construire entre 1840 et 1845 une ceinture de fortifications, construites à proximité de ce que l’on appelle aujourd’hui les « Boulevards des Maréchaux », soit non loin de l’actuel « Boulevard périphérique ».
Paris étant ainsi entièrement clôturé, sans solution de continuité, par des constructions établies sur tout son pourtour, les autorités rabbiniques de l’époque instituèrent un ‘èrouv permettant aux Juifs parisiens de porter hors de chez eux le Chabbath . Cependant, ces fortifications n’ayant plus présenté, pendant la Première Guerre mondiale, d’intérêt militaire, on commença de les détruire en 1919, ce qui mit fin à la possibilité d’un ‘èrouv dans l’ensemble de Paris.
Quant à envisager l’établissement d’un nouvel ‘èrouv à Paris qui prendrait appui sur l’actuel « Boulevard périphérique », il me semble qu’un tel projet se heurterait à des difficultés halakhiques insurmontables.