« Machiv ha-roua‘h »

mbmbm
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mer 30/07/2008 - 23:00

Chalom rav!
Suite à la question 43162,
il est vrai que nous mentionnons machiv arouah oumorid aguechem pdt chemini atseret et de ce fait ma question comportait une erreur.Cependant vous n'avez pas repondu à ma queston que je permet de vous retransmettre en la corigeant: "J'aimerais comprendre pourquoi le moment ou nous somme jugé sur les pluies et ou ns faisons bcp d'actes pour etre jugé favorablement(netilat loulav(voir taanit 2b) nisouh amayim(voir roch achana 16a) est justement un temps ou la pluie est un mauvais signe."
Merci d'avance

Jacques Kohn z''l
ven 01/08/2008 - 01:29

Il est dans la Tora des paradoxes inexplicables.

Ainsi, pourquoi les cendres de la vache rousse, qui servent à purifier ceux qui sont impurs, rendent-elles impurs ceux qui les ont touchées en état de pureté ?

Pourquoi la Tora, alors qu’elle interdit à un homme d’épouser sa belle-sœur, fait-elle de leur union une mitswa dans le cas de yibboum (« lévirat ») ?

Peut-être faut-il trouver le même paradoxe à propos de la fête de Soukoth : Alors qu’elle est placée sous le signe de l’eau, elle fait de la chute de pluie pendant que nous sommes dans la Souka un mauvais présage.

Ce paradoxe est encore accentué dans la Guemara (Soukoth 29a) : Alors que la Michna compare la chute de pluie à « un serviteur qui a rempli une coupe pour son maître et qui la lui jette à la figure », la Guemara pose la question : « Qui a jeté à qui ? »

En d’autres termes, comme l’explique Rachi, est-ce le serviteur qui jette la coupe en ne servant pas son maître (ici : Hachem) comme il convient, ce qui signifierait que la pluie pendant Soukoth est signe qu’Israël n’a pas servi Hachem comme il aurait dû ? Ou est-ce le maître qui la jette à la figure de son serviteur parce qu’il n’est pas satisfait de ses services ?