shana tova,
Les leviim chez les sephardim ont l'habitude de se laver les mains avant de laver celles des cohanim (le ben ich Hay le site, notamment). Est-ce que les leviim doivent aussi se laver les main avant celles des cohanim à Yom Kippour aussi, ou bien faut il mieux s'en abstenir comme à tisha beav?
Merci!
Comme les avis divergent, rappelons les principes de base, pour le reste, cela dépendra du Minhag de l'endroit ou des gens et surtout, d'éviter les disputes (particulièrement à Yom Kippour).
L'interdiction de se laver à Yom Kippour s'applique aux lavages qui apportent un agrément, un confort. C'est pourquoi on se limite à ce qui est obligatoire pour la Halacha ou qui est indispensable pour enlever une saleté.
Les Cohanim et leviyim se lavent les mains pour se sanctifier (1) avant la Mitsva de Birkat Cohanim et donc cela doit être autorisé.
La discussion commence (pour les cohanim), de savoir s'ils doivent se laver toute la main comme dans le Temple ou bien seulement jusqu'au bout des doigts, puisque la Birkat Cohanim de la Synagogue est une "copie non conforme". Cette discussion n'a d'implications qu'à Yom Kippour et le 9 Av.
Donc pratiquement, les cohanim se lavent les mains jusqu'au poignet (2), certain décisionnaires, interdisent de laver plus que les doigts (comme le matin au lever) (3).
Pour les leviim, c'est pareil. Ils se laveront les mains jusqu'au poignet et certains décisionnaires, interdisent de laver plus que les doigts.
Les Leviyim Ashkénazes, n'ont pas l'habitude de se laver les mains parce qu'ils se basent sur le lavage des mains avant la prière, et le fait qu'ils font attention de ne rien toucher qui oblige à se relaver les mains. À Yom Kippour cependant, comme la prière est très longue, il se peut que le Lévy ait de nouveau l'obligation de se laver les mains, ayant touché quelque chose après avoir dit la Amida.
Ceci dit, il y a aussi des Leviyim Sephardes qui font comme les Achkenazes et nous revenons à la case départ: relisez la première phrase.
(1) Choulh'an Arouch, Orach H'ayim: 128,6.
(2) Choulh'an Arouch, Orach H'ayim: 613,3, Rav Mordeh'aî Eliyahou dans Hilh'ot H'agim.
(3) Voir Kaf Hah'ayim Orach H'ayim 128,39 et 613,14-15, qui rapporte les deux avis.