Une charte du chiddoukh ?

Bondy007
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sam 13/03/2010 - 23:00

Sur la 51278

Shalom M. Kohn,

Je vous remercie de me remercier pour ma contribution mais...vous ne répondez pas à mes questions. Les trouvez-vous rhétoriques ? Elles ne le sont pas et j'aimerais que vous éclairiez ma lanterne (c'est un peu le but de ce site !).

Donc je vous les repose :

1. A la rubrique "nom de jeune fille de la mère", que doit répondre un prosélyte ? "IMANOU", "BAT'HARAN" ou autre chose ?

2. Si vous me répondez qu'il doit indiquer le nom de jeune fille de sa mère biologique qui, aux yeux de certains, ne "sonne pas juif" (je mets les guillemets car cette expression me semble stupide malheureusement certains y croient) et que la personne lui demande "Est-ce que votre mère est juive ?", cette personne transgresse. Donc vaut-il mieux indiquer autre chose pour ne pas faire transgresser son prochain ?

3. En quoi, lors d'un chidoukh, une question normalement interdite devient-elle par miracle autorisée ?

4. Pourquoi cette obsession sur la mère comme unique transmetteur de judéité ? Alors que précisément la Torah a prévu deux manières d'être juif : la mère, certes, mais aussi la conversion.

5. Estimez-vous normal, conforme à la Torah, qu'un individu cesse un chidoukh parce que la personne en face de lui est juif de la deuxième manière et pas de la première ?

Jacques Kohn z''l
lun 15/03/2010 - 01:12

Mes réponses, cela va de soi, ont réagi à vos propres questions, qui portaient sur l’hypothèse, à mon avis irréalisable, de l’établissement d’une « charte du chiddoukh ».

Il va également de soi que si vous aviez posé autrement votre question, ma propre réflexion se serait orientée dans d’autres directions, et que j’y aurais intégré, bien évidemment, l’hypothèse de la mère convertie, et insisté sur l’équivalence, du point de vue halakhique, de la mère juive et de la mère convertie au judaïsme.