Est il plus sage (mida) de se désintéresser de la matérialité pour ne se consacrer qu'a la Spiritualite ou au contraire de jouir et de profiter de ce monde le maximum possible dans les limites fixées par la alaha ( loisirs , etc) ? Je chercher en fait a connaitre la situation idéale, tel que le ferai un éminent sage . Ainsi, je ne connais pas beaucoup de grand sage qui pratique beaucoup de loisirs , l'idéal est donc la première proposition ?!
La Tora nous ordonne d’être saints (Wayiqra 19, 2), et de cette injonction découle le commandement : « Sanctifie-toi avec ce qui t’est permis » (Yevamoth 20a).
De ce commandement, la halakha déduit deux corollaires :
1. Nous avons l’obligation, dans ce qui nous est permis, de nous abstenir, non seulement de tout excès pouvant nous éloigner de ce devoir de sainteté, mais aussi de ce qui pourrait nous inspirer, même indirectement, des pensées malsaines.
2. Mais la Tora dit également du nazir, c’est-à-dire de celui qui fait vœu de s’abstenir de choses permises comme le vin, qu’il est un « pécheur » (Nazir 3a), et ce parce qu’il a renoncé à l’un des plaisirs du monde créé par Hachem. De cette déclaration découle le principe selon lequel le judaïsme se tient à l’écart de toute forme d’ascétisme.
Peut-être peut-on dire que l’idéal, pour un Juif, consiste à trouver un point d’équilibre entre la spiritualité et la matérialité.