Chalom Rabbanim,
Concernant la question 50974 et la réponse donnée par le Rav Jacques Kohn. Il est dit, dans le cas d'une faute commise envers autrui, qu'on ne peut solliciter le pardon de HaChem qu'après avoir obtenu celui de la victime. Que faire si :
1- La victime, juive, refuse de l'accorder. Est-on condamné à ne jamais obtenir celui de HaChem ?
2- La victime, non-juive, refuse de l'accorder
3- La victime, non-juive, m'accorde son pardon
4- La victime, juive ou non, ne peut nous accorder son pardon (décédée, on ne la reverra jamais ou autre).
Merci pour le temps que vous allez prendre à répondre à cette question.
שָׁלוֹם
Selon le Choul‘han ‘aroukh (Ora‘h ‘hayyim 606, 1), on est tenu de demander pardon à sa victime jusqu’à trois fois, la deuxième et la troisième fois accompagné de trois témoins. Si la victime refuse à trois reprises d’absoudre celui qui l’a offensée, il n’y a plus lieu de continuer et l’on est quitte.
Cette règle ne s’applique pas aux idolâtres.
Si la victime est décédée, on doit se tenir sur sa tombe accompagné de dix hommes et lui demander pardon (606, 2).