Merci pour votre reponse a 55975.
Est-ce que raconter ce qu'une personne a fait de mal, mais sans mentionner le nom de la personne, ni donner de details permettant de l'identifier est considere comme lachon ara?
A titre d'exemple, une phrase tel "je connais quelqu'un qui trompe sa femme" est-elle consideree comme lachon ara?
Chalom,
Le 'Hafetz 'Hayim precise (Klal 3 Halakha 4) que le Lachon Harah est interdit meme lorsqu'aucun nom n'est exprime verbalement, si d'autres indications permettent aux interlocuteurs de deduire l'identite de la personne dont on parle. Donc, il est interdit de faire des allusions, meme par signes ou autrement, faisant ressortir quelque chose de negatif chez un tiers. A contrario, dans le cas que vous decrivez, si vraiment il est impossible d'identifier la personne dont on parle, ce n'est pas du Lachon Harah. Mais le 'Hafetz 'Hayim vous dirait probablement que ce n'est pas forcement une bonne midda meme dans ce cas.
Je constate que nous avons recu plusieurs questions portant sur l'interdit de medire ces derniers temps. J'en profite pour signaler qu'il existe une traduction francaise du 'Hafetz 'Hayim : un Langage pour la Vie, du rav Zelig Pliskin, editions Kodesh.