Telle est la question!! Et suite de 68151

ANTLIA
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ven 12/04/2013 - 23:00

Shavouah Tov et Hag Sameah,

Quel est la frontière entre question blasphématoire et auto-censure fanatique, pour préciser comment être conscient qu'une question a franchi certaines limites et comment fixer ces limites et à contrario quel risque de tomber dans une censure ou auto-censure automatique.
Y a il des textes qui abordes ce sujet, je sais que depuis la révélation du mont Sinaï, cette question traitant en partie de notre foie ne devrait plus avoir lieu d'être mais de facto l'assimilation fait des ravages et il me semble que cette question est légitime (le fait même de parler de la légitimité de cette question en est la démonstration immédiate)

Pour repréciser qu'il me semble qu'en théorie, après la révélation du Sinaï, ces question ne devraient pas avoir lieu d'être, mais on pourrai dire en caricaturant quelque peu que d'après le Misdrash, si Avraham n'avait pas eu des questions blasphématoire, il n'y aurai pas de peuple Juif aujourd'hui.

Je me permet de vous relancer pour la question: 68151

En vous remerciant.

Rav Samuel Elikan
dim 14/04/2013 - 08:45

Shalom,

1) Je n'ai pas très bien compris votre question. Je crois que tout est dans le ton. La question permet l'espace, le "lieu" intérieur, la capacité de recevoir. Sans question ou interrogation, on ne peut pas avancer. Si mes souvenirs sont bons, le Rav Hutner, dans son Pah'ad Itzh'ak en parle à plusieurs reprises. Il explique que le mot "question" - "she'ela" en hébreu signifie également "emprunt" - "she'ila". La question, si elle vient du cœur, est comme un emprunt qui nécessite qu'on rende ce que l'on a pris, que l'on donne une réponse, que l'on progresse - alors qu'une question dont la nature est démagogique, à des fins rhétoriques est comme un emprunt que l'on ne rend pas - un vol ! L'honnêteté veut que l'on soit ouvert et les interrogations constituent la voie qui nous permet cette ouverture. Sans questions, on n'avance pas. Si cela vient du cœur et que c'est dit avec une réelle volonté de savoir, d'avancer, de progresser, dans un ton juste, on peut poser toutes les questions je pense. Sinon... on se contentera des propos du Roi Salomon: "le Sage, ses yeux reposent sur sa tête" !

2) C'est fait.

Kol touv