Il me semble que ce que dit le shoulkhan aroukh la bas est uniquement ´´kodem mirouakh´´ c'est a dire avant que les fruits n'aient été engrangé en erets israel. Ce qui ne doit surement pas être me cas, car ils sont surement, sinon dans des hangars, au moins dans les conteneurs les emmènent en France
Votres question demande une réponse bien technique et je m'en excuse auprès de ceux qui ne sont pas des habitués du Talmud.
Ce que vous dites est l'opinion de certrains décisionnaires qui ne sont pas en accord avec le Choulkhan Aroukh
En effet, la phrase entière est comme suit:
"Les fruits D'Israël qui sont sortis en dehors d'israël sont quittes des prélèvements, et s'ils sont sortis en Syrie ils sont tenus des prélèvements tandis que les fruits d'en dehors d'Israël qui sont importés en Israêl sont tenus au prélèvement si l'engrangement a été fait en Israël." (Yoré Déa 331,12)
Aussi comme vous pouvez le constater le choulkhan Aroukh n'a fait la distinction si il y a eu engrangement ou non seulement pour les fruits importés, mais pas pour ceux exportés.
Ceci est dit explicitement par le Bakh (un des commentaterus essentiels du Tour)
"Il semble que l'opinion de Maïmonide (La phrase citée par le choulkhan Aroukh est tirée de Maïmonide) est qu'il ne faut pas distinguer entre les fruits qui ont été engrangés et ceux qui ne l'ont pas été"
Dans ma réponse précédente, j'ai mentionné qu'il y a des opinions divergentes sur la question et qui pensent qu'il faut effectuer les prélèvements, mais ce n'est pas l'opinion du Choulkhan Aroukh.
Aussi, il est tout à fait légitime de suivre ce qui est l'opinion de Rambam, du Tour, de Rabbi Yossef Caro, du Rema (qui n'a pas ajouté de glose), du Bakh et du Rav Ovadia Yossef