L'ex de mon mari est trop présente!!

chany
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mer 12/02/2014 - 23:00

chers rabbanim
je viens tout juste de me marier bh'.(12 jours)
nous sommes très bien ensemble , mais mon mari a garder une relation très amicale avec son ex femme , cela me choque et me dérange bcp. Elle lui téléphone souvent , prétexte un détail son leur fils commun et en profite pour papoter avec lui et lui dire par ex: "tu as oublié mon anniversaire" etc !!! je suis très mal a l'aise de cette situation ,c'est pas normale ! et cela me touche bcp , pouvez vous me donner des références hachkafa ou halah'a concernant l'attitude d'homme envers son ex épouse . grand merci et Hazak pour tout ce que vous faites !!!

Matitiaou Schi…
lun 07/04/2014 - 22:35

Shalom,
Vous decrivez une situation frustrante: juste mariee, (mazal tov!) je suppose avec joies et attentes, et vous devez vous mesurer a la presence de l’exfemme de votre mari.
Il manqué dans votre question les details sur l’histoire de votre relation avec votre mari: combien de temps etait-il separe, quel type de separation/ divorce vivait-il avec son ex, a quel moment votre relation avec votre mari s’est elle developpee, comment avez vous aborde ensemble la question de la relation avec son ex femme…, autant de donnees qui donneront a la situation actuellesa relle signification. Sans ces donnees, je voudrais quand meme donner quelques comprehensions et conseils sur la question de fond que vous posez: a vous de les adapter a votre situation a la lumiere des questions sus-citees; vous etes aussi invitee a renvoyer une question plus specifique si besoin .
Le Talmud* traite de la question des relations post- divorce en essayant de definir la proximite geographique autorisee entre le lieux d’habitations des ex-conjoints; il essaie de definir ainsi les precautions a prendre pour eviter tout rapprochement qui amenerait une intimite inadequate; les restrictions dependent de certains criteres: statut de la femme (remariee ou non), mari Cohen ou non…
Des Responsa modernes** abordent la question en fonction des modes de vie moderne, et des responsabilites aujourd’hui communes telle l’education des enfants communs. Il est clair de tout cela, que les rapprochements emotionnels sont proscrits, ils risquent de creer ou entrainer une intimite sentimentale et physique qui n’ont plus lieu d’etre après le divorce.
Cette logique de la Hala’ha et Hashkafa n’a pas toujours raison des situations psychologiques souvent complexes. Comprendre ces situations n’est pas les justifier, mais peut donner les moyens et les demarches a suivre pour arriver au resultats prones par la Hala’ha.
Le divorce, est la cessation concrete d’une relation; la relation disparait-elle pour autant systematiquement? Et bien non!! pour deux raisons principales: 1/ La presence d’enfants communs exigent la pousuite de relations et de taches communes, etant bien clair que des relations chaleureuses entre les parents beneficient aux enfants secoues et deboussoles par le divorce . 2/ La relation de couple developpe des liaisons psychologiques complexes; un processus meticuleux est parfois necessaire pour delouer des imbrications ou dependances qui se sont developpees pendant le mariageau vu dela personnalite des conjoints, pour surmonter d’eventuelles difficultes ou angoisses d’un ou des deux conjoints devant cette separation, pour permettre une separation psychique et non seulement formelle. Il semblerait, d’apres vos ecrits, que votre mari et/ou? son ex aient du mal a faire ce pas, indispensable quant il y a remariage.
Demandes, pressions ,meme logiques, ne sont pas toujours suffisantes; il faut un parle, une comprehension et empathie mutuelle quant aux diificultes eventuelles que un, ou les deux membres du nouveau couple rencontrent, sans se cacher les limites exigees ( et dangers?) dans la pousuite de la premiere relation. A vous d’aborder sans relache et avec sensibilite le sujet avec votre epoux, en faisant valoir vos besoins legitimes et les conditions pour une vie de couple harmonieuse et exclusive.

Matitiaou

*Traite ketouvot (27,b)
**Binyan Av. Rav Bakshi Doron (p. 271)
Beohala chel Tora. Rav Yaakov Ariel (p. 405)