Dela bénédiction du Tsitsit

mick636
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mar 13/12/2016 - 23:00

81968
Si je comprends bien votre réponse, on récite une bénédiction avec "asher kidéchanou" dès que l'on réalise un commandement divin(de la torah ou des sages) même s'il est effectué sous certaines conditions.
Dans ce cas là je suis surpris que l'on ne trouve pas ces mots(asher kidéchanou) dans le birkat amazone, dans le motsi le chabbat et les fêtes, dans le kidouch du mois(que l'on recite dans kidouch alévana en suivant le 1er commandement collectif de la bible), en faisant le repas de Pourim ou avant de réciter le shéma(qui nous permet d'accopmlir le commandement de se souvenir de la sortie d'Egypte). Et je pense qu'on pourrait trouver d'autres exemples. Comment l'expliquer?

Nathaniel Zerbib
mar 10/01/2017 - 22:20

Chalom,

Pour chaque mitsva que vous avez cite sa reponse:

- birkat hamazone - du fait que la mitsva est elle-meme la benediction (plus exactement les benedictions: trois imposees par la Torah et une par les Sages, on ne fait pas de benediction avant la benediction.

- la berakha sur le pain "hamotsi" n'est pas une berakha qui fait partie des birkot hamitsvot (benedictions sur une une mitsva) mais des birkot haneenin (benedictions sur un profit gustatif ou odorant), il n'y a donc pas lieu de dire "acher kidechanou"

- birkat halevana fait partie des birkot hacheva'h (benedictions glorificatrices), la encore pas lieu de dire "acher kidechanou"

- le repas de Pourim du fait que la mitsva repose dans la joie est du fait qu'elle dans le coeur, on ne fait pas de benediction.

- la benediction de "ahavat olam/raba" d'avant le shema joue ce role puisqu'elle parle d'etude de la torah. (voir l'explication du Ramban sur le Traite de Berakhot 22b).

Bivrakha.