Veut faire l'Alyah - un jour, en Israël ?

sambrowski
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mar 28/03/2017 - 23:00

bonjour,
J'ai lu une reponse du rav Eliezer Melamed sur celui qui prevoit une alya bientot fait un jour de fete lorsqu'il vient en Israel.
Savez vous la source (zika laaretz?) et conseillez d'appliquer?
Merci d'avance,
La source:
http://www.yeshiva.org.il/midrash/20658

דין מבקר שמתכוון לעלות בעתיד הרחוק

Rav Samuel Elikan
jeu 30/03/2017 - 06:57

Shalom,

On peut légitimement s'appuyer sur le rav Eliezer Melamed, si on est d'accord avec son raisonnement - il se base sur le fait qu'il existe un doute si quelqu'un venant en Israël doit faire un jour ou deux (l'avis du H'ah'am Tzvi §167, entre autres, étant qu'il ne faut faire qu'un jour).

En outre, la majorité des décisionnaires pense que malgré qu'il s'agisse d'une loi rabbinique (yom tov sheni shel galouyot) et qu'il y ait un doute (en Israël - faire un jour ou deux lors d'une visite) - et normalement lors d'un doute sur une loi rabbinique, on va vers la moindre exigence (safek derabanan lekoula) - malgré tout, on fera deux jours en Israël.

Toutefois, ajoute le Rav Melamed, si on ajoute un doute - comme la question de savoir si on va faire sa alyah, notamment si on a un appartement, de la famille proche, qu'on va se marier en trouvant un conjoint en Israël, etc. - alors il n'y a aucune raison d'être plus strict, selon lui. Et donc, dans ce cas, même s'il s'agit d'un projet lointain, en Israël, on pourra faire un seul jour.

cf. ici : http://ph.yhb.org.il/12-09-08/

Ce raisonnement "tient la route" et on peut s'appuyer dessus, pour de nombreuses raisons.

Quoi qu'il en soit, si vous me demandez mon avis - je ne partage pas pour ma part cette opinion.
En effet, un projet et a fortiori lointain n'est concrètement rien - cela ne devrait donc avoir aucune implication halah'ique. J'ai reçu de mon maître, le Rav Rabinovitch, que tant que quelqu'un ne vit pas concrètement en Israël, même lorsque ce dernier visitera Israël - il faudra éviter de faire des "melah'ot" interdites à yom-tov durant le deuxième jour de fête (alors qu'on priera comme tout le monde en Israël, etc. c'est-à-dire on ne dira pas une prière de fête), à cause du doute.

Le mieux est de suivre votre Rav, si vous en avez un.
Si vous suivez généralement la psika du Rav Melamed, alors allez-y les yeux fermés.

Cordialement,