A propos des Falachas

EytanT
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sam 22/05/2010 - 23:00

Je vous écris sans aucune arrière pensée raciste comme cela pourrait malheureusement être le cas en traitant de ce sujet mais avec un grand étonnement. Je considérais effectivement les Juifs éthiopiens comme des membres à part entière du peuple d'Israël jusqu'à ce que je décide de me renseigner récemment sur l'origine de ces frères d'Ethiopie pour savoir comment et à quelle époque s'étaient-ils retrouvés en Ethiopie.
C'est ainsi que je me suis rendu compte que, en Ethiopie, toute la littérature rabbinique (le Talmud notamment!) était ignorée, qu'ils ne pratiquaient donc pas Hanouka, Pourim, Tzom Guedaliah ou encore Simhat Tora et qu'ils possédaient des fêtes étrangères d'origine purement éthiopiennes. Encore pire, ils possédaient une version chrétienne du Tanah, avec tout ce que cela implique, rédigée en guèze pusqu'ils ne connaissaient pas l'hébreu jusqu'au XXème siècle. Ils n'avaient donc pas de synaguogues, pas de rabbins (leur lieu de culte se nommait masgid, terme qui fait penser à misgad, mosquée). De plus, des recherches génétiques ont été menées et montrent q'ils ne disposent d'aucune partucularité génétique par rapport aux autres éthiopiens (ce qui n'est pas le cas de toutes les autres populations juives du monde qui possèdent des partucularités génétiques moyen-orientales communes).
Tous ces éléments tendent à prouver que les juifs éthiopiens ne sont qu'une population africaine qui rentra en contact avec quelques bribes confuses de judaïsme à un moment donné, ils ne descendraient donc aucunement de la tribu de Dan, ce qui est pourtant la thèse officielle.
Doit-on donc considérer les juifs éthiopiens comme des Juifs, alors que nous savons pertinemment qu'ils ne sont pas d'ascendance juive et si oui, pourquoi ?

Jacques Kohn z''l
lun 24/05/2010 - 01:12

L’appartenance des Falachas, également appelés ביתא ישראל, à la communauté d’Israël a été attestée par le grand-rabbinat et homologuée par le gouvernement israélien.
Afin de lever les doutes sur leur judéité, il est procédé, à leur arrivée en Israël, à des conversions destinées à sécuriser leur état.