Aurait-il mieux valu que l’homme ne fût pas créé ?

ANTLIA
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dim 16/01/2011 - 23:00

Merci pour votre réponse rapide et intéressante mais je voudrai faire suite à ma question 55239. Je trouve la conclusion « Il aurait mieux valu que l’homme ne fût pas créé, mais du moment qu’il a été créé, qu’il “fouille” (יפשפש), et d’autres disent : qu’il “scrute” (ימשמש) dans ses actes » (Erouvin 13b).
Je trouve qu’à contrario du Judaïsme actuel cette phrase extrêmement pessimiste et fataliste, presque résigné.
Ma question est donc comment expliqué cette terrible résignation dans le caractère profondément optimiste du Judaïsme.
Lorsque je pense à l’histoire de Rabbi Akiva qui, en voyant un renard sortir des ruines du Beth Hamikdash fumant encore, se réjoui devant ses paires en larmes en leurs disant que si la prophétie de la destruction du temple s’est réalisé alors celle de la Geoula arrivera tout autant (citation très approximative-bien sûr).
Mais il me semble que l’une des grande spécifié du Judaïsme pour paraphraser (encore une fois très approximativement) le rav « Manitou », il y a un créateur et cela est la bonne nouvelle, il y a une raison à ce monde, il y a un but et D’ ne nous abandonne pas. Malgré les souffrances et les difficultés l’espoir est possible, de par la confiance que créer cet espoir nul doute que nous pouvons aussi trouver la force d’aller de l’avant.
Je conçois sans aucun souci que le judaïsme peut réunir des vérités qui peuvent apparaitre comme contradictoire comme on en rencontre dans certains Midrashim mais dans ce cas il ne s’agit pas d’un midrash permettant une exégèse sur un sujet mais quasiment d’une conception globale.
Pour résumer ma question est posé sur la première partie sur le « à priori » « il aurait mieux valu que l’homme ne soit pas créé » quel que soit la deuxième partie de ce texte, cette partie-là est terriblement dure et pessimiste. Comment l’expliquer ?

Jacques Kohn z''l
mar 18/01/2011 - 00:41

Je vous remercie de votre contribution, mais je ne crois pas que l’on puisse scinder cet enseignement et chercher à interpréter séparément chacune de ses parties.