Bonjour,
D'abord merci de votre réponse apportée a la question 12699. Je ne connaissais pas cette explication de Rachi à ce sujet et je me limitais à l'interdiction de porter des habits d'hommes.
Mais je voudrai comprendre, si en portant des pantalons je ne me mêle pas plus aux hommes et que sans aucun doute je resterai bien féminine et je serai toujours "remarquée" en tant que fille juive et pudique (mais rien de plus!), y a t-il un problème?
Aujourd'hui, à notre époque (et surtout dans les universités de Paris) il n'y a plus de règles et les filles en jupes peuvent "se meler aux hommes" et avoir "un comportement qui soit piégeur et enjôleur" tandis que d'autres en pantalons peuvent garder leur distance! C'est une question d'éducation et de choix de la fille dans SON comportement. C'est pour ca que je ne comprend pas la réponse. Ne peut-on pas garder son image de fille juive pudique et ses valeurs morales en portant des pantalons (féminins et pudiques)?
Aussi, je ne comprend pas en quoi j'apporterai "un peu de santé mentale aux gens".
Merci pour tout et bonne fête!
La santé mentale consiste à trouver attrayante une jeune fille convenablement vêtue.
Vous pouvez sans doute vous fonder sur la réponse du rav Aviner (Chéilat Chélomo, 7, pages 273-277(§ 144) Il écrit en substance que l'interdit des pantalons pour une femme ne procède pas tant de l'interdiction de porter des vêtements d'homme que d'un problème de tsniout ; lorsque, dit-il, c'est la jupe qui en certaines circonstances est moins pudique que le pantalon, on peut choisir ce dernier, surtout en lui joignant une tunique longue ou s'il s'agit de pantalons larges qui ne font pas ressortir les formes (Chéilat Chélomo 8, p.141 (§69).
Dans les deux réponses, il conclut que si les conditions de tsniout sont remplies, on ne peut pas l'interdire, mais que ce n'est pas recommandable et qu'il est préférable de respecter les règles et usages que les femmes et les filles d'Israël depuis des générations ont pris sur elles de suivre.
Bon courage