
suite à la 15730, si je puis me permettre de répondre à la 2ème question sur l'araméen.
Au début du 1er millénaire avt l'e.c. on distingue 3 grandes langues sémitiques occidentales: le phénicien au nord ouest, l'hébreu puis l'araméen au sud ouest. L'araméena accompagné l'expansion territoriale et politique des nomades araméens qui se répandent dans tout le Proche Orient au début du 1er millénaire av e.c. et devient la langue la plus répandue ds les empires neo assyriens, néo babylonien et perse achéménide avant d'evoluer en une série de dialectes particuliers caractérisés apr leur centre de gravité politique où vont evoluer de manière autonome à la fois la langue et l'alphabet.Avec l'héllénisation de la Syrie séleucide, puis sous Rome et Byzance, l'araméen survit sous la forme du syriaque et devient une langue de minorités, souvent à caractère religieux. Aujourd'hui certaines communautés utilise encore une forme tres evolué par rapport à l'antiquité de l'araméen. L'empire neo assyrien a assuré le développement de cette langue et de son alphabet au moment ou les entités politiques araméennes autonomes disparaissaient vers le 7ème s avt e.c. Mais c'est sous l'empire achéménide perse que la langue et l'ecriture araméenne se répand de la manière la plus spectaculaire et devient la langue sémitique la plus utilisée dans l'ouest de l'empire. A ce moment là, vers le 5 et 4ème s. avt e.c. les autres langues sémitiques deviennent d'un emploi moins courant et certains passage du Tanakh sont ecrits en araméen (livre de Daniel et parties du Livre d'Ezra). Les peuples araméens sont à l'origine une population d'éleveurs nomadisant de part et d'autre de l'Euphrate mais qui à la fin du 12ème s. avt e.c. ont débordé de leur aire habituelle pour s'étendre peu à peu au 1er millénaire. On peut dire que la langue araméenne a servit d'unificateur pour l'ensemble du proche orient.
Afin de m'aidé à répondre à cette question je me suis aidé du Dictionnaire de la civilisation Mésopotamienne aux éditions Robert Laffont (sous direction de Francis Joannès)
merci