Conversation 13280 - Place au balcon ou a l'orchestre pour Kol Nidre

Anonyme
Dimanche 25 janvier 2004 - 23:00

Shalom.
A chaque fetes,les places des synagogues sont vendus.
Certains ne peuvent se les offrire, aussi leur est-il reservé les places au fond de la synagogue (comme s'ils etaient des juifs de seconde zone...).
Est-il normal de faire payer ses places et ainsi rendre l'acces dans des conditions normales à la synagogue uniquement à la portée de ceux qui en ont les moyens financiers?.
Le pauvre et le riche au regard de l'accés à la syngogue ne devraient-ils pas etre traités de la meme maniére?.
je vais plus loin (c'est juste un questionnement intelectuel et non un jugement de valeur,mehila à ceux qui le prendraient comme tel),a-t-ons le droit de faire de l'argent avec les articles religieux, en vendant mezouza,talit,tephilin...
Ne devrait-on pas plutot en demander (dans le prix) le cout des matieres premeiéres plus une petite plus value pour le temps passé dessus,mais pas plus?.
Articles religieux qui ne sont pas à la portée des 40000 juifs français vivant sous le seuil de pauvreté (dans une communauté juive française plutot (pour le moins) aisée financierement dans un grand nombre...).

Société
Rav Elie Kahn z''l
Dimanche 8 février 2004 - 23:00

Je comprends votre éonnement et votre chagrin, mais il faut bien que les communautés et synagogues puissent vivre, ce qu'elles ne pourraient faire si elles devaient compter sur la seule générosité des fidèles.
Il est bien entendu qu'il est impensable que des personnes ne pouvant payer n'aient pas acccès aux lieux de prières, et je serais fort étonné que cela existe.
Il serait bon de réserver quelques places aux personnes déshéritées de la communauté, qui ne soient effectivamant pas situées dans des endroits considérés comme dégradants.
Concernant la vente d'articles de culte, si on ne pouvait pas en faire le commerce, on ne les trouverait pas sur le marché. Ce qui ne signifie pas qu'il soit autorisé de pratiquer des prix astronomiques.
Il y a quelques années, un rabbin a mené un campagne de boycot des loulav pour en faire baisser les prix. C'est peut être un exemple à suivre.