Conversation 13600 - Amitie pendant la conversion

Anonyme
Jeudi 5 février 2004 - 23:00

Bonjour,

Ma question est la suivante: une jeune femme en cours de conversion a-t-elle le droit d'entretenir des relations amicales avec un jeune homme juif, religieux, qui lui apporte une aide spirituelle et la soutient dans ses démarches de conversion de manière strictement amicale, en essayant de répondre à ses interrogations concernant la religion?

Merci d'avance et shabbat shalom.

Rav Elyakim Simsovic
Mercredi 11 février 2004 - 23:00

Comme on dit, en tout bien tout honneur... et dans le strict respect des interdits de yi'houd.

Anonyme
Mercredi 11 février 2004 - 23:00

Pour poursuivre sur la question 13600, si pendant le temps de la conversion, des relations plus fortes se nouent entre la jeune femme en cours de conversion et le jeune homme juif, et qu'ils parlent de se marier une fois la jeune femme convertie, mais continuent à n'entretenir que des relations permises par la halakha, sans aucun contact physique, est-ce un obstacle à la conversion? faut-il en parler au rav qui suit la conversion? est-il souhaitable que ce rav rencontre le jeune homme?

Je précise que tout cela concerne une conversion qui se passe en Eretz Israel.

Merci d'avance pour votre temps. Shabbat shalom.

Rav Elie Kahn z''l
Samedi 14 février 2004 - 23:00

Non ce n'est pas un obstacle, bien qu'il aurait été préférable de temporiser..
Quant à la question de savoir s'il faut mettre le rav qui suit la conversion au courant, il m'est assez difficile d'y répondre. Certains rabbanim risquent, à tort à mon sens, de proscrire toute rencontre, interdiction à laquelle il semblerait que vous aurez du mal à vous soumettre. Cela na me semble donc pas obligatoire. Maos cela dépend de vos contacts avec ce rav. Si vous sentez qu'il pourra vous aider, parlez-en lui. Je vous laisse le soin de juger ce qui est le plus judicieux.

Anonyme
Mercredi 18 février 2004 - 23:00

Hypothèse: une jeune femme est en cours de gyour en Ertz Israel; elle épouse civilement son fiancé juif et attend un enfant.
Cette jeune femme sera-t-elle renvoyée du gyour et sa conversion compromise à jamais, même si son désir de vivre dans la Torah et de respecter les mitsvots était antérieur à sa rencontre avec son ami?

Si la conversion peut se poursuivre, sera-t-elle durcie? prolongée? qu'en serait-il de l'enfant à naître? le mari devrait-il participer?

Merci d'avance.

Rav Elie Kahn z''l
Vendredi 27 février 2004 - 23:00

Seules les rabbanim qui suivent cette personne décideront de la conduite à suivre, en accord avec le Bet Din.
Je ne crois pas qu'il serait juducieux de ma part de m'immiscier dans une telle affaire... et rien n'est véritablement dans ce genre de questions.