Conversation 1730 - Quand répondre "Barouh hou oubarouh chemo"?

Anonyme
Dimanche 15 septembre 2002 - 23:00

Bonjour,
Quand faut-il dire "barou'h ou barou'h chemo"?
Est il interdit de le dire pendant une bera'ha?
Merci et kolakavod pour votre site!

Rav Zécharia Zermati
Mercredi 18 septembre 2002 - 23:00

chalom;

Je me trouve dans l'obligation de vous joindre de façon intégrale le texte d'un de mes feuillets ''Torat Emet-lois et coutumes selon les décisionnaires Séfarades d'Afrique du nord"; je pense qu'il viendra répondre de façon tout du moins partielle à votre question;

Chana tova.

Bénédiction de la Méguila- Barou’h Hou Barou’h Chémo.

Depuis quelques années, dans certains lieux de prière, le ‘Hazan prévient les fidèles, avant la lecture de la Méguila ou la sonnerie du Chofar de Roch Hachana, de ne pas dire : « Barou’h hou ouBarou’h Chémo » à l’écoute du nom Divin de la bénédiction. Pourtant notre coutume en Afrique du nord n’était-elle pas de dire Barou’h Hou ouBarou’h Chémo à toute bénédiction y compris celle dont on veut s’exempter ? (comme par exemple la lecture de la Méguila, celle de la sonnerie du Chofar, du Kidouch de Shabbat ou de la Havdala du Samedi Soir).

1. Bien que ce sujet ait été maintes fois traité par de grands décisionnaires de notre génération (dont le Rav Chalom Messas, grand Rabbin de Jérusalem qui en débat dans plus de 5 Responsa שמ"ש ומגן ח"ב סי' לד', לה, לו, לז וח"ג סי' לג')), nous tenterons ici d’éclaicir certains points peu soulevés dans les études qui en traitent.

2. La source principale de la coutume qui est de répondre Barou’h hou Barou’h chémo est rappelée dans les écrits du Tour (סימן קכד) :« j’ai entendu de mon Maitre et père qu’il répondait à toutes bénédictions qu’il entendait, les paroles : ’Barou’h Hou Barou’h Chémo’, à tout endroit où il se trouvait. Sa coutume se basait sur ce qu’énoncait notre Maitre Moshé Rabeinou : ’car c’est le nom de l’Eternel que je proclame ; Rendez hommage à notre D…’ (Section Haazinou) ». Ainsi le Tour, son père le Roch et l’on sait aussi que son grand-père Rabbi Yi’hiel, avaient tous cette coutume dans toutes bénédictions.

3. L’auteur du Sefer ‘Ha’hédim ((פרק לח או' יז' souligne que cette coutume a aussi pour origine un Midrach, dont voici les paroles : « lorsque je rappelle le nom Divin, vous, rendez-lui aussi hommage, on apprend de cela qu’il faut répondre Barou’h Hou Barou’h Chémo ».

4. Le Gaon de Vilna, dans ses annotations au Choul’han Arou’h lui aussi lie ce minhag à une source Talmudique basée sur le verset énoncé ci-dessus au nom de Moshé Rabeinou, celle de la Guémara de Yoma (לז,א) et non pas simplement une coutume personnelle du Roch.

5. Le Choul’han Arou’h de façon triviale , sans en différencier le type de bénédiction (celle dont on s’exempte ou non), écrit : « A toutes bénédictions que l’on entend, on dit Barou’h Hou barou’h Chémo ». (סימן קכד סעי' ה') Il est bien clair que cette loi énoncée par le Choul’han Arou’h n’est pas une option mais comme toutes les autres lois de cette même section, ceci est une obligation pour tous.

6. Le Maharam Check, le ‘Hatam Sofer, Le Pri ‘Hadach, Le Gaon de Vilna ainsi que le Elia Raba, tous reconnaissent cette coutume et ne l’interdisent pas, même dans le cas d’un bénédiction dont on a l’intention de s’exempter. Dans le livre Maassei Rokéa’h, l’auteur va plus loin et écrit : « la juste réflexion et la coutume sont bien les voies de l’enseignement , dans toutes les communautés d’Israël nous remarquons que lorsque l’officiant prononce une bénédiction pour en exempter les fidèles telles celles du Chofar, du Hallel ou de la Méguila, tout le Tsibour à l’unisson répond Barou’h Hou Barou’h Chémo et Amen.. peut-on prétendre qu’aucun des ces fidèles n’ait pu s’exempter d’aucune bénédiction jusqu’à ce jour et que ce comportement ne soit pas droit ? Je témoigne que dans toutes les communautés Séfarades, y compris celle du grand Sage Maari Abouhav, telle est la coutume ».

7. Le Chlaa Hakadoch écrit aussi : « Chacun doit enseigner à tous les membres de sa famille à prononcer les bénédictions à haute voix, (toutes les bénédictions) mais aussi leur apprendre à répondre Barou’h Hou Barou’h Chémo et Amen ».

8. Le ‘Hida, à maintes reprises, après avoir pris en compte l’opinion de ceux qui interdisent cette coutume dans le cas d’une bénédiction dont on veut s’exempter (et qui selon eux représente une interruption de la Béra’ha) écrit : « après avoir pesé le pour et le contre, je n’ai pas de preuve pour interdire ce Minhag dans tout cas de bénédictions.. on ne peut s’opposer à ceux qui en ont la coutume ». ( או' ג' ( יוסף אומץ סי' ע'

9. L’ancien grand Rav de la ville de Péta’h Tikva (auteur du livre des coutumes d’Israël et de la ville de Jérusalem ‘Netivei Am’), le Rav Amram Abourbei précise : « nous concernant, la coutume à Jérusalem est de répondre Barou’h Hou Barou ’h Chémo, même aux bénédictions du Kidouch, du Chofar ou de la Méguila, et cela du fait même que le Choul’han Arou’h ait tranché comme Hala’ha le fait de répondre Barou’h Hou Barou’h Chémo à toutes bénédictions, sans distinction.. c’est aussi l’opinion du Péri ’Hadach, un des anciens grands Rabbins de Jérusalem.. concernant notre ville on ne peut en annuler la coutume de le dire à toutes bénédictions. »

10. Un des plus grands décisionnaires et Kabbaliste de Turquie, le Rav Rabbi ‘Haim Palaggi dans son livre ‘Haim léRoch, va plus loin et précise que l’on doit avertir les fidèles et leur demander de répondre à toutes les Béra’hot, "Barou’h Hou Barou’h Chémo". Dans un autre livre de Responsa Lev ‘Haim ((סי' קח', il écrit également : « du fait que ce Minhag soit tant répandu, on se doit de le renforcer ».

11. Le Ben Ich ‘Hai de Bagdad, écrit dans une de ses Responsa de son livre "Rav Paalim" (ח"ב סי' לז') à certaines communautés qui prétendent transformer la formulation du Barou’h Hou Barou’h Chémo : « la formulation du Barou’h Hou Barou’h Chémo a été fixée par nos Sages de mémoires bénies à l’écoute du nom Divin, et bien que le Tour rappelle cette coutume au nom de son père, le ’Hida ,lui, a souligné d’autres sources du Talmud et du Midrach.. selon la Kabbale et le Ari Hakadoch dans le livre Ets ’Haim, il y a de profondes intentions à donner lors de sa prononciation.. selon le Choul’han Arou’h on répond Barou’h Hou Barou’h Chémo à toutes bénédictions. »
Dans toute l’Afrique du nord la coutume répandue est bien de répondre Barou’h Hou Barou’h Chémo sans distinction, y compris à une bénédiction dont on veut s’exempter, et pour preuve :

Au Maroc.

1. Le grand Rav et Kabbaliste, père du Baba Saalé, Rabbi Ma’hlouf Abou’hatsira, dans son livre Yaffé Chaa ((סי' יט' tranche de façon très claire le fait de répondre Barou’h Hou Barou’h Chémo à toutes sortes de bénédictions. De plus, son opinion est, que nul ne peut s’empêcher d’y répondre (sous prétexte que ceci peut être considéré comme une interruption de la Béra’ha), selon lui on ne peut changer ce Minhag. Dans notre livre sur les lois de Pourim selon les décisionnaires d’Afrique du nord (en hébreu) ‘Divrei Chalom VéEmet’ (p.33, note 43), nous renforçons cette coutume et rappelons que lors d’un mariage où officiait le Rishon Létsion Rabbi Mordé’hai Elihaou, en présence du Tsadik Baba Saalé, le Rav Eliahaou demandait au ‘Hatan de ne pas répondre Barou’h Hou barou’h Chémo aux premières bénédictions (puisqu’il devait s’en exempter). Et Baba Saalé lui faisait remarquer que ceci n’etait ni la coutume, ni la loi comme l’écrivait son père Rabbi Ma’hlouf ; ainsi le ‘Hatan répondait à toutes les Béra’hot. Depuis cet évenement le Rav Eliahou rappelle dans tous ses écrits cette importante coutume au nom de Baba Saalé. ((קול צופייך, קול אליהו

2. C’est aussi l’avis du Rav Rabbi Réphaël Barou’h Tolédano de Méknés dans son Kitsour Choul’han Arou’h, ainsi que celui du Rav Maari ‘Hazan dans son livre Yé’havé Daat. On le retrouve dans le livre des coutumes de la ville de Tsafro au Maroc du Rav Rabbi David Ovadia ‘Nahagou Aam’ (או' יג') où il écrit qu’il faut renforcer cette coutume à l’écoute de toutes bénédictions. Le Rishon létsion Ovadia Yossef écrit lui aussi dans sa Responsa "Yabia Omer" que ceci est bien la coutume des synagogues selon le rite Marocain à Jérusalem. ((שו"ת יביע אומר ח"ח סי' כב'

3. Comme nous l’avons rappelé ci-dessus, l’actuel Grand Rabbin de Jérusalem Le Gaon Rabbi Chalom Messas, a fait de ce point un des fers de lances de la défense des coutumes du judaisme d’Afrique du Nord. Il écrit par exemple : « ceux qui ne répondent pas Barou’h Hou Barou’h Chémo à toutes bénédictions font une mauvaise chose. De mes propres yeux, je vois qu’à force de ne pas y répondre, ils en viennent même à ne pas dire Amen.. ils en perdent une très grande Mitsva, l’obligation de répondre Barou’h Hou Barou’h Chémo et Amen.. me concernant je souffre réellement de voir des fidèles qui ne répondent pas Barou’h Hou Barou’h Chémo. Ils ont l’air, de par leur silence, d’humilier le nom Divin au lieu de répondre du fond du coeur et d’aggrandir en cela son respect.. au contraire le fait de répondre Barou’h Hou Barou’h Chémo en particulier lors de la répétition de la Amida, crée un lien continu entre celui qui prononce la bénédiction et ceux qui y répondent. » ((שמ"ש ומגן ח"ב סי' לד'

En Tunisie et en Lybie.

1. Dans le livre des coutumes de Djerba ‘Brit Kéhouna’ du Rav Rabbi Moshé ‘Halfon Hacohen ainsi que dans la partie écrite par son petit-fils ‘Guéoulé Kéhouna’, on y trouve : « Ceux qui ont l’habitude de répondre Barou’h ou Barou’h Chémo aux bénédictions du Kidouch et de la Havdala du Samedi soir etc.. on ne doit ni protester ni annuler ce Minhag. ( תורת המנהגים-שבת, שו"ת שואל ונשאל ח"א סי' כה)

2. Le Rav Na’hum Levy, auteur du Sidour ‘Od Avinou ‘Hai’, rappelle et renforce à maintes reprises y compris de vive voix lors du dernier congrès ‘Torat Emet’, le fait que ce Minhag soit celui des juifs orginaires de Lybie, selon les ordonnances du grand décisionnaire Rabbi Yaacov Raka’h (auteur du livre Chaarei Téfila).

En Algérie.

1. De nos jours, certains Rabbanim utilisent paradoxalement les paroles du Rav Rabbi Yehouda Ayache pour tenter d’annuler en son nom cette importante coutume. En effet, dans son livre ‘Matei Yéhouda’ (commentaire du Choul’han Arou’h), il écrit : « la seule chose qui pourrait entrainer une décision d’annulation de ce minhag est le fait que l’officiant ne sache pas attendre que les fidèles terminent de prononcer le Barou’h Hou Barou’h Chémo pour poursuivre la Béra’ha, ils en perdent ainsi la possibilité d’entendre deux ou trois mots de la bénédiction, comment peut-on s’exempter d’une bénédiction escamotée et imcomplète ?.. de plus, la coutume du Roch n’est qu’une rigueur qu’il s’imposait envers lui-même, son minhag ne concernait que les bénédictions auxquelles on ne voudrait pas s’en exempter. » ((מטה יהודה סי' קכד' או' ד'
Cette opinion du Grand rabbin d’Alger nécessite quelques éclaircissements :
 De nos jours, en particulier dans les communautés Nord- Africaines, les officiants prêtent attention au fait qu’il faille attendre la fin de la prononciation du Barou’h hou Barou’h Chémo avant de poursuivre la bénédiction, à fortiori lorsqu’elle est chantée. Nous n’avons donc pas à craindre ce premier point évoqué par le Rav Ayache. Comme l’écrit le Rav Chalom Messas dans la Responsa ci-dessus citée ((סי' לד' : « Si le Rav Ayache voyait de quelle façon le ’Hazan attend, de nos jours que les fidèles terminent le Barou’h Hou Barou’h Chémo, lui aussi reconnaitrait qu’il n’y a en cela aucune crainte.. c’est bien la seule raison pour laquelle il pense l’annuler ».
 De plus il me semble clair que selon la plupart des Posskim (a fortiori ceux qui appuient ce Minhag sur la Guémara et le Midrach, mais ceci vaut pour les paroles du Tour et du Choul’han Arou’h) cette coutume n’est pas une option mais bien une obligation que le Roch lui-même pratiquait pour toutes bénédictions, sans distinction.

2. Le Rav Kabbaliste Rabbi Avraham Toubiana dans son Sidour selon les intentions du Ari zal écrit aussi : « il est bien dit dans le Midrach Rabba que celui qui veut annuler ce minhag doit être mis en "quarantaine" (בנידוי). De même, le Grand Rav Rabbi David Kalifa (d’Ain Témouchent), se plaignait souvent lors de son Alyah en Terre d’Israël de ce que certains derniers Rabbins voulaient annuler ce précieux minhag.
Ainsi les juifs originaires d’Algérie, dont ceux d’Alger ayant reçu les ordonnances du Rav Rabbi Yéhouda Ayache, ont toujours pratiqué cette coutume avec ferveur comme tous leurs frères d’Afrique du Nord. (Tels sont mes souvenirs du déroulement de la prière au Temple ‘Berith Chalom’ selon le stricte rite Algérois).

En conclusion :

La coutume de la plupart des communautés Séfarades dans le monde, ainsi que le Minhag ancestral de la ville de Jérusalem, est bien de répondre Barou’h barou’h Chémo, à toutes bénédictions sans distinction aucune, y compris celles de la Méguila, Chofar, Kidouch, Havdala et lecture de la Paracha de Za’hor. Ceci est l’opinion de la majorité des décisionnaires dont le Roch, le Tour et le Choul’han Arou’h. Il s’agit d’une obligation et non d’une option dont grand est le mérite. C’est bien la coutume de toutes les communautés d’Afrique du Nord (et d’Alger). Les Kabbalistes la renforcent doublement. Les officiants continueront à donner le temps au Tsibour de le prononcer avant de continuer la Béra’ha.
Afin de redonner "l’éclat d’antan" à ce précieux Minhag et selon l’avis de grands Posskim actuels tels le Grand Rabbin de Jérusalem, le Rav Messas, celui de Netanya, le Rav Chlouch, il serait souhaitable que le ‘Hazan qui s’apprête à prononcer une bénédiction dont le Tsibour doit s’en exempter, annonce qu’il s’agit d’une Mitsva et une ‘bénédiction’ pour tous d’y répondre la formulation « Barou’h Hou Barou’h Chémo » tout comme le « Amen ».

N.B: je tiens à préciser que les lois et coutumes que j'ai évoquées ci -dessus sont essentiellement dirigées au public Séfaradi en particulier Nord Africain; chose qui est un des fers de lances de notre enseignement. Mais concernant les fidèles d'origine Askénaze n'oublions pas l'opinion du Mishna Broura qui est de ne pas recommander le fait de répondre Barou'h hou barrou'h Chémo à l'occasion d'une bénédiction dont on veut s'exempter et tel est l'avis pour une autre raison certes, du Graa de Vilna en particulier concernant la Amida.

En résumé, le Din est bien celui évoqué dans cette réponse, pour la plupart des Séfaradim et de tous les Nord Africains mais la coutume des communautés Askénazes est bien différente y compris, nous le constatons pour la bénédiction des Cohanim, celle de ne pas répondre.

Anonyme
Mercredi 18 septembre 2002 - 23:00

Au sujet de la réponse 1730.

kol hakavod pour votre exposé magistral. que de temps investi pour rechercher toutes les sources et informations !! yégia kapékha ki tokhél !

Sans vouloir vous manquer de respect, juste une petite rectification concernant l'ascendance de BABA SALé ZTSKAL.
Son père n'est pas Rabbi Makhlouf mais Rabbi MASSÂOUD.
Ci joint un lien sur le site modia conernant la famille abouhatsira.

hag souccot saméyah.

http://www.modia.org/tora/abouhatsera.html

Rav Zécharia Zermati
Jeudi 19 septembre 2002 - 23:00

Chalom;

Comme je l'ai enoncé avec sincérité en introduction à ma réponse cette dernière n'a pas été rédigée pour notre site Chééla mais dans le cadre de notre feuillet ditribué aussi bien en Israel qu'en France "Torat Emet"; numéro 13.

Merci pour votre soutien et concernant votre juste remarque ceci avait été corrigé dans la nouvelle impression du feuillet mais pas sur mon ordinateur; et ceci sans nécessité du lien de Modia de ma connaissance le Rav Yéoshoua Dufour.
Je vous renvoie par contre à ce lien sur Modia et 'hag Saméa'h.

Rav Zécharia Zermati.

Anonyme
Jeudi 24 octobre 2002 - 23:00

Au moment des chevaa berakhot les maries doivent-ils repondre barouk oubaroukh chemo aux berakhots?

Rav Zécharia Zermati
Dimanche 3 novembre 2002 - 23:00

Chalom,

Si ces mariès sont des Séfaradim à fortiori s'ils sont d'origines Nord africaine ; ceci est bien leur rminhag et c'est une Mitsva pour eux de répondre barou'h hou barou'h chémo bien qu'ils désirent s'en exempter et relisez avec attention ma réponse 1730 dans ce site.

Si ces mariés sont Askénazes, il me semble que cela n'est pas la coutume.

Chalom.

cacal
Samedi 14 mars 2009 - 23:00

Bonjour Rav Zermati,
super intéressante vos commentaires et sources,yagdil Tora véyadir!
cependant,suite à la 1730 je voudrais savoir si ,quand dans une choule séfarade l'habitude est prise de ne pas répondre "barou'h hou barou'h chémo" quand elle veut s'acquitter de la mitsva,est-ce qu'on doit faire part de votre longue réponse pour faire changer l'habitude,ou dois-je me contenter moi de répondre "barou'h hou barou'h chémo" dans mon coin,et n'y a t-il pas "al tifros min hatsibour", tout cela sachant que de na pas répondre "barou'h hou barou'h chémo" lorsqu'on veut aussi s'acquitter,est d'origine achkénaze;doit-on poursuivre cette habitude achkénaze,si elle est

Rav David Zenou
Mercredi 22 avril 2009 - 07:34

Le Rav Zermati ne repond plus sur le site depuis plus de 6 ans.

Si l'habitude dans la synagogue est de ne pas repondre, on fera comme tout le monde (et en silence on dira barouh ou ou barouh chemo)
Si c'est une syna sefarade (surtout nord africaine), on leur fera savoir (apres la priere, on parlera au rav avec respect,,,) que d'apres la coutume il faut le dire.