Conversation 21946 - Dilemne humain

ANTLIA
Mercredi 23 février 2005 - 23:00

Cette question est assez urgente et un petit peu compliqué car elle concerne les rapport entre Juifs.
Voila, je travaille en France dans une société dirigé par des Juifs mais qui emploi notamment quelques non Juifs. Dans le cadre d'une tsedaka les dirigants de cette société emploi une personne qui à un problème psychologique et c'est là que je ne sais trop que faire, je suis celui qui travaille le plus directement avec, mais depuis quelques temps sa situation à empiré et les rapports humains deviennent de plus en plus insuportable avec lui : colères, reflexions et aussi des abandons de postes qui donne une très grosse surcharge de travail au reste du personnel, les personnes qui travaille avec nous sont plus ou moins dans un système de toranout qui pour chacun représente quelques heures à chaque fois mais pour moi qui voit les personnes tournées, je me rend compte qu'en fait le problème est pratiquement continuel et l'ambiance devient assez insupportable, quelques personnes se sont plaintes mais ils ne subissent qu'une toute petite partie de ce que je vois tout les jours.

Ma question est donc, dois je prendre sur-moi et accepter ces attaques et ces colères presque incessantes sur d'autres et moi-même ou dois je signaler ce problème à la direction sachant que certaines personnes appartenant à cette direction m'ont signalé qu'ils avaient pensé renvoyer cette personne. Sagissant d'un Juif religieux qui est plus victime d'une maladie d'ordre psychologique que de méchanceté, je ne sais quel atittudes adopté.

Je sais que cette personne à véritablement besoin de cette parnassa et j'ai très peur de ce qui pourait se passer, d'un autre coté ces reflexions et ces accés de colère incessantes me sont de plus en plus insuportable.

Je voudrai préciser que les tentatives de discutions directes sont presque impossible car on ne sait jamais comment il risque d'interpréter les mots ou même les gestuels que l'on peut avoir avec lui. J'ai hélas eu une longue expérience avec une personne proche ayant eu un problèmes similaire.

D'un point de vu "halakha" mais aussi humainement que me consiller vous de faire ?

En vous remerciant.

Rav Elie Kahn z''l
Vendredi 22 juillet 2005 - 23:00

C'est une situation très compliquée que vous nous décrivez là, et bien que vous l'ayez décrite en détail, il est très dur de se faire une opinion à distance.
N'il y a-til pas une solution intermédiaire? Ne serait-il pas possible que cette personne soit mutée à un poste où son disfonctionnement ne nuirait pas à autrui.
Il semble que la société qui vous emploie soit sensible aux problèmes humains. n'il y a-t-il personne dans l'entreprise avec qui vous puissiez discuter de la chose sans nuire à la personne en question?

ANTLIA
Samedi 5 mars 2005 - 23:00

Imaginant à quel point vous devez être surchargé je vous informe que ma question 21946 n'a hélas plus besoins de réponse. Pendant mon arrêt maladie la personne concerné à été renvoyé et à priori sans possibilité de retour. A ma grande honte, je me sent soulagé de ne pas avoir pesé sur cette décision mais aussi peut-être aurais je pu avoir une incidence plus positive sur la décision de la direction si j'était intervenu plus tôt et de façon constructive.

Je voudrai tout de même vous demander dans quelle mesure certaines situations rentre-elle dans le cadre du "lachon-ara" ou du "motsy chem rah" car que ce soi dans la vie quotidienne ou de façons plus spécifique comme dans les métier de l'éducation. On est souvent obligé de parler d'autres personnes. J'imagine que c'est un très vaste sujet mais il me semble qu'il fait partie des situations auquelles nous sommes confrontés de façon quasi quotidienne.
Si vous trouvez le temps, merci de vos éclaircissement.

Rav Elie Kahn z''l
Samedi 23 juillet 2005 - 23:00

Chalom,

J'ai le même soir lu la première question, y ai répondu, puis lu que cela n'était plus nécessaire.
De manière succinte: on peut parler d'autrui si cela peut éviter des déboires à quelqu'un. Par exemple au cas où une personne voudrait employer un individu sur lequel nous avons de mauvais renseignements. Ou dans le cadre d'une demande en mariage.
Mais même dans ces conditions, il faut se limiter aus renseignements strictement nécessaires et ne citer que des faits avéré sans commentaires supplémentaires.
Il y a encore probablement des détails que j'ai oubliés.