Conversation 24206 - L'ashkenaze prie dans un patah' eliahou!
Kvod Harav,
Je pars en mah'ané cet été et le chef de camp est séfarade. Pour uniformiser la tefila, il a demandé que personne n'amène son sidour, mais que lui, donnerait à chacun une h'overet, dans laquelle figure la tefila (un peu aménagée en fonction du timing !), extraite du sidour séfarade Patah' Eliahou.
Personnellement, je suis achkénaze, et je vais sûrement être amené à faire la tefilah pour le tsibour (ben oui, c'est toujours les mêmes qui s'y collent (s'y piquent ? )!), bien que le rov (et non pas la rav, prononcé à la manière achkénaze !!!), la majorité du minyan ne soit pas séfarade !
Il n'y a pas de minhag hamakom, car pas un seul juif là-bas (sauf nous, dès qu'on y sera)
Alors, ma question (enfin, après tout ce blabla !) que dois-je faire ?
Tout le monde doit s'adapter à une personne ?
Ce serait un comble ! (pas comme celui de la science, plus flagrant: un cheval-vapeur, qui mange des racines carrées dans un champ magnétique ! ;-) )
Blague(s) à part, est-ce que je peux, dès que j'ai fini ma tefila en tant que shaliah' tsibour, dire ce que je n'aurais pas dit pendant le tefila, par exemple certains tehilim …?
A priori il faut prier selon son minhag.
On peut décider que la communauté prie selon un rite, mais il est plus dur et moins licite de vouloir l'imposer à tout le monde.
Ceci dit, il est plus important d'éviter la discorde.
Je vous laisse le soin de la décision définitive tant il faut comprendre la situation ambiante pour prendre une décision réfléchie. En effet il me manque plusieurs éléments pour pouvoir décider.
Quelles sont les habitudes de prières des colons, savent-ils prier, sont-ils religieux de manière générale?
Quelle est l'idée du chef de camp quand il a exigé ce qu'il a exigé?
Etc...