Conversation 26583 - On ne pousse pas pour etre sandak

ayyyala
Mardi 1 novembre 2005 - 23:00

Shalom, Shalom
Je vous ecris parce que je me pose des questions sur les coutumes de la brit milah:
Est ce une obligation halah'ique que pour le 1er garcon, le Sandak soit le granp pere paternel?
Par ailleurs, est ce que le fait que le grand pere maternel soit Cohen et plus agé,peut faire changer cette halah'a?
Est ce seulement un Minhag ce choix de Sandak parce que je ne voudrais pas faire les choses betement sans savoir et surtout blesser les futurs "papis"?
Par ailleurs, est ce bien de nommer le bébé selon le grand pere paternel et que ce soit le grand pere maternel qui soit le sandak ou est ce un peu "tiré par les cheveux"?
Vous aurez compris que j'aimerais vraiment faire kavod a mon pere pour cette mitsva (si nous avons un garcon B"H) et surtout ne pas blesser mon beau pere..
Merci pour votre réponse et encore Shana Tova

Rav Elie Kahn z''l
Lundi 20 mars 2006 - 09:03

Chalom et mazal Tov pour la future naissance,

Le plus important est de ne vexer personne et d'arriver autant que possible à ce que les choses se passent dans l'harmonie. Et cela dépend aussi (et surtout) de la personnalité des acteurs. Il se peut qu'un des grands-pères soit plus cool que l'autre, il arrive qu'ils se "disputent" pour que l'autre ait l'honneur d'être le sandak etc.
Avant de voir quel est le minhag, il est bon de voir si les choses peuvent se régler à l'amiable. Le minhag permet justement ceci, dans la mesure où il règle les préséances de manière "objective" et chacun sait que les honneurs ne sont pas distribués en fonction de préférences personnelles, mais en fonction de coutumes ancestrales et bien établies.
A priori, chez les séfarades, c'est le père du mari qui est le sandak le premier, et celui de la femme le second. Chez les aschkenazes, certains ont l'habitude de faire le contraire.
La solution que vous préconisez, qui consiste à partger les honneurs me semble ingénieuse, commencez à préparer les grands parents à l'adopter.

Bonne fin de grossesse et nos meilleurs voeux de bonheur.

Référence: Yabia Omer, 5, Y.D., 21.