Conversation 28105 - Les snobs du gouch katif

perlee
Lundi 9 janvier 2006 - 23:00

shalom,je voudrais vous poser une question au sujet du goush katif.jai entendu un certain raisonnement sur les faits ki se st deroules pdt lete et jaurai voulu connaitre votre avis a ce sujet .1)on ma dit ke david ameleh avait donnait les goush gatif a l epoke de son regne .2)les premiers pionniers du goush kati n acceptaient pas tout le monde lorsqu ils se sont installes (ils voulaient des gens de "qualite" erudit riche etc..)le raisonnement ke g entendue est le suivant : dufait k ils n ont pas fait ahavat israel avec leur propre freres juifs est la raison pour laquelle le desengagement na pas" secoue" enormement l etat d israel jentend par la ,tt les habitants ne sont pas battus pour empeche cette tragedie .
Que peenser de ces 2 pensees?completement intox?info?ou biensur reponse classique il est impossible de savoir les intentions et decisons d hashem.Enfin si au moins historiquement vous pourriez m eclairere §erci bien

Rav Elie Kling
Lundi 9 janvier 2006 - 23:00

1) Je n'ai jamais entendu parle d'un quelconque renoncement de David a ces territoires.
2) La population du gouch katif (par opposition a certaines agglomerations et implantations juives de Judee-Samarie) a toujours ouvert ses portes et son coeur a tous les juifs qui desiraient la rejoindre. On y retrouvait beaucoup de residents des villes en voie de developpement , notamment celles du neguev. Des dizaines de jeunes familles et de jeunes couples venus de netivot, ofakim ou sderot y ont construit un petit bout de paradis. Toutes les franges de la population d'Israel y vivaient en parfaite harmonie: des juifs pratiquants et des laiques, des juifs originaires du yemen, d'afrique du nord, de pologne, de russie ou d'ethiopie, des olim hadachim et des israeliens de souche, des agriculteurs, des commercants, des industriels, des rabbins, des avocats et des medecins . L'une des particularites qui frappait tout visiteur etait la grande ahavat israel que l'on y respirait. Les caisses des oeuvres de tsedaka etaient pleines, les organismes volontaires d'entraide tres actives et la police etait quasiment au chomage tant les habitants du gouch etaient connus pour leur respect de la loi et du prochain. Celui qui vous a raconte ce lachon hara sur les plus beaux enfants du peuple d'israel n'y a sans doute jamais mis les pieds.
Cordial Chalom