Conversation 30470 - Les exclus

arale
Lundi 17 avril 2006 - 23:00

Suite à votre demande de précisions à la question 28955 (ci-jointe) et avec mes remerciements.

Les textes se trouvent dans le sefer hahinouh.
A la parachat Ytro, mitsva 25, de croire en D. A la fin du premier paragraphe et au dernier paragraphe il est indiqué que celui qui contrevient " kofer beikar ve ein lo helek ve srout im israël"'

A la parachat Vaethanane mitsva ,416 ou 417 selon les numérotations, de croire en l'unité de D. Il est indiqué au dernier paragraphe que celui qui contrevient " nekra kofer beikar ve eino miklal bné israël ela miklal haminim"
Ma question était:
Pourquoi deux formulations différentes ? Quelles sont les applications pratiques halahiques? Ils ne comptent plus dans le minian etc..etc? Pourtant il est dit qu'un israël qui a fauté reste un israël?

RAPPEL DE LA QUESTION 28955
D'après le sefer hahinouh celui qui transgresse la mitsva positive de croire en D n' a pas de part et de mérite avec Israël. S'il transgresse la mitsva de croire en l'unicité de D ,il n'appartient plus au klal Israël.

Pourquoi deux formulations différentes ? Quelles sont les applications pratiques halahiques? Ils ne comptent plus dans le minian etc..etc? Pourtant il est dit qu'un israël qui a fauté reste un israël?
Rav Elie Kahn Chalom,

Pourriez-vous me donner les références exactes des textes auxquels vous vous référez?

Rav Elie Kahn z''l
Dimanche 28 mai 2006 - 21:25

Chalom,

Je ne suis pas sûr que ces formulations différentes aient une importance. Tous les auteurs n'ont pas une précision de style telle qu'il faille peser chaque mot.
Si sous la plume du Rambam une telle différence aurait eu son importance, il n'en va pas de même avec l'auteur du Sefer Hah'inoukh.

Ceci dit, le Rambam écrit explicitement, après avoir exposé quels sont selon lui les articles de foi, que celui qui renie un de ces articles est bien pire que celui qui viendrait à transgresser par les actes les lois de la Tora.
Si ce dernier est encore considré comme un juif, il n'en n'est pas de même sur le second.
Bien donc qu'un Israël ayant fauté fait toujours partie intégrante du peuple, il n'en va pas de même de celui qui renie les articles de foi.