Conversation 34016 - Avec un musulman
Bonjour,
Un être qui m’est proche fréquente un musluman et compte faire sa vie avec, malgré les diverses discussions sur le sujet, et la peine que cela engendre autour d’elle.
Ma question est multiple.
1.D’un point de vue religieux, est il tout aussi condamnable et grave de faire sa vie avec un musulman, qu’avec un catholique ou une personne d’une autre religion ?
Même question, mais d’un point de vue moral. Pour vous, est il aussi condamnable d’être avec un catholique qu’avec un musulman ? Ou faites vous une différence.
2. Comment faire entendre raison, lorsqu’aux arguments rationnels ou affectifs, on vous renvoie invariablement « l’amour », ou « un choix personnel qui n’engage que soi en matière d’amour »……
3. Peut on/ Doit on menacer de se couper de cet être cher si, malgré toutes les discussions, rien n’y fait ?
4. Imaginons que cet être cher, malgré nos mises en garde, se marie avec un musulman. Comment, en tant que père ou mère, réagir ? Peut on/Doit on renier un enfant qui fait un tel choix ? Ou doit on accepter ce choix, de force, au risque de se couper de son enfant ? Par ailleurs, quelle attitude adopter envers le conjoint (musulman) ?
Merci par avance pour vos réponses.
Chalom,
Tout mariage avec un non juif est strictement interdit, et le fait que ce soit un musulman ne rend pas la chose moins grave, bien que les musulmans ne soient pas considérés comme des idolâtres. Nous avons dans plus d'une réponse expliqué pourquoi cela n'était en rien raciste ni sectaire (récemment une réponse avait pour titre "vous êtes sectaire").
Si nous possédions une solution miracle pour convaincre les personnes voulant contracter un mariage mixte de ne pas le faire, nous l'aurions mise en ligne depuis longtemps. Une telle solution n'existe malheureusement pas, ce qui ne signifie pas qu'il faille baisser les bras et ne pas tenter de le faire. Mais la réaction doit être adaptée à la personne. Tout le monde n'est pas sensible aux mêmes arguments.
Ceci est vrai pour les arguments à développer avant, et pour l'attitude à adopter après.
On n'adoptera pas la même attitude si il y a des petits frères à la maison qui risquent de subir une mauvaise influence ou si il n'y en a pas.
De même, cela pourra dépendre de l'espoir que l'on a de retourner la situation.