Conversation 34684 - Le vidouï supersonique

kohelet
Mercredi 10 janvier 2007 - 23:00

Le vidouï supersonique

Bonjour,

Le vidouï se dit dans les synagogues (enfin, lorsque j'écris "les", vous comprendrez que je parle de celles que j'ai pu fréquenter) à toute vitesse.

Et je ne parviens pas à en comprendre la raison : on ne peut faire vidouï qu'après une introspection sincère. Or, un tel procédé prends bien plus que les quelques secondes que l'on daigne consacré au vidouï qui, dès lors, n'est plus un aveu sincère des fautes commises mais plutôt une récitation bâclée.

Face à cette pratique, j'oscille entre l'incompréhension teintée d'agacement et la peine pure et simple.

Je prévois que vous me répondiez en me disant que le vidouï n'est pas le moment pour faire son 'hechbone nefech (introspection) : qu'il convient de s'y consacrer auparavant, afin d'être "prêt" lors du vidouï. Mais même dans ce cas, l'aveu des fautes (à moins d'être un 'hassid homologué) prend un certain temps et, le temps de s'y consacrer, le kahal sera déjà en plein nefilat hapaïm.

Rav Elie Kahn z''l
Lundi 15 janvier 2007 - 13:54

Chalom,

Tout d'abord merci pour avoir donné un titre à votre question.
Et merci pour votre remarque.
Mais est-ce seulement le vidouy qui se dit à Mach III?

kohelet
Dimanche 14 janvier 2007 - 23:00

[suite cheela 34684]

Remarque judicieuse...

Et sinon, par rapport à ma question ?

Rav Elie Kahn z''l
Mardi 6 février 2007 - 15:46

Chalom,

C'est que je n'ai pas vraiment de solution à vous proposer.
On ne va pas changer le monde... du moins pas tout de suite.
Faites le vidouï à votre rythme, et ne vous fâchez parce que les autres le survolent à basse altitude...

kohelet
Mardi 6 février 2007 - 23:00

[suite cheela 34773]

Bonjour,

Dans la lignée de vos indications, j'aurais plusieurs questions :

1) peut-on (doit-on ?), en plus des termes du viddouï ("achamnou, bagadnou, etc.") très généraux, dire dans la langue maternelle les fautes que l’on a concrètement commises ?

2) si oui, a-t-on l'habitude de faire cet aveu au fur et à mesure des mots du viddouï (à la suite de "achamnou", ce qui s'y rapporte ; à la suite de "bagadnou", ce qui s'y rapporte ; etc.), ou bien de tout dire en vrac après le dernier mot du viddouï (après "véti'ata'nou") ?

3) une fois notre viddouï récité, le kahal aura déjà passé le "vaïa'avor". En ce cas, quelle est la règle : doit-on dire seul "vaïa’avor" car on fait partie d'un miniane, ou bien, puisque le miniane l'a récité sans nous, doit-on passer directement à la nefilat apaïm sans dire "vaïa’avor" ?

4) dernière question, qui demandera sûrement un peu plus de temps mais qui, je pense, en aidera beaucoup : pouvez-vous mentionner le type de fautes visées par chaque mot du viddouï, une traduction étant insuffisante pour s’en faire une idée juste ?

Merci

Rav Elie Kahn z''l
Dimanche 11 février 2007 - 19:57

Chalom,

1: Oui
2: Comme vous voulez, cela n'a pas d'importance.
3: Passez directement à la case suivante!
4: Pourriez-vous reposer SVP la question à part et toute seule?
Merci