Conversation 39979 - Hagomel?

havac
Mercredi 26 décembre 2007 - 23:00

si un enfant s etouffe de sorte qu on appelle l ambulance, mais qu il reprend ses esprits juste avant que ceux la arrivent, doit on lire le birkat hagomel pour lui?
merci et shabbat shalom

Rav Elie Kahn z''l
Mardi 8 janvier 2008 - 08:35

Chalom

Oui

CETTE REPONSE A ETE REVUE ET CORRIGEE

Chalom

J'avais écrit qu'il fallait dire la berakha, pensant qu'on pouvait assimiler un évanouissement à une maladie à la suite de laquelle il fallait dire la berakha.
Mais de l'avis du Yalkoute Yossef (3, page 585), on ne dit pas la berakha dans ce cas.
Il faudrait en fait plus de détails pour savoir quelle fut la cause de l'évanouissement, combien de temps l'enfant était évanoui etc. (Piskey Techouvoth 2, page 881).
De plus les avis sont partagés sur la question de savoir si un enfant de moins de treize ans doit la réciter.
Quand il y a tant de doutes concernant l'obligation de réciter une berakha, on s'abstient.
Ceci est l'occasion de remarquer (et peut-être de regretter) que, tout au moins si on suit le Yalkoute Yossef, les circonstances dans lesquelles on récite cette berakha, surtout selon le minhag des séfarades, sont très précises, et ne tiennent pas trop compte du sentiment personnel de reconnaissance que l'on ressent. Le résultat est un peu absurde à mes yeux, puisque celui qui revient de la guerre ne devra pas réciter la bénédiction (ibid. 585), alors que celui qui descend du TGV Paris-Lyon devra la dire.
Celui qui ressent le besoin de remercier Hachem après avoir échappé à ce qu'il a lui ressenti comme un danger devra le faire de manière plus créative que de réciter Hagomel (dire un chapitre de Tehilim, par exemple).

havac
Mercredi 2 janvier 2008 - 23:00

par rapport a hagomel 39979 cela fait 3 moisque ca c est passe et a l epoque on nous avait dit que non
moi j ai trouve ca etrange c est pour ca que je voulais vous le demander
est ce que maintenant c est trop tard pour le lire?
merci

Rav Elie Kahn z''l
Mardi 8 janvier 2008 - 10:37

Chalom

"On", avait raison, et je le suis trompé.
J'ai corrigé ma réponse au 39979.

A priori, il faut réciter la bénédiction dans les trois jours qui suivent, voire les cinq. Mais si cela n'a pas été fait, on pourra la réciter sans limite de temps (Yehavé Daat 3, 14).
Mais dans le cas précis, on ne dira pas de berakha comme je l'ai indiqué.