Conversation 41457 - S’accouder pendant le Sédèr de Pessa‘h

yacogar
Lundi 7 avril 2008 - 23:00

Bonjour cher rabbanim....
A l'approche des fetes de pessah et des coutumes traditionelles du soir du seder je me suis demandé quelle signification pourrait avoir aujourd'hui le fait de s'acccouder pour se sentir plus libre...? En effet vous n'etes surement pas sans savoir qu'au jour d'aujourd'hui cela ne correspond pas du tout a une attitude de liberté en tout cas pas comme elle est appliquée dans la plupart des foyers c.a.d en se penchant sur le coté gauche; c'est meme pour le moins inconfortable (c'est un avis personnel mais ca ne m'ettonnerait pas qu'il soit partagé....).
C'est pourquoi je me dis qu'il faudrait peut etre remplacer cette coutume par une pratique plus actuelle qui nous ferait plus ressentir la notion de liberté (puisuqe tel est le but recherché non?).
Cerpendant connaissant le domaine strictement reglementé de la halaha ou seul les grand sages ont leur mot a dire je me tourne vers vous pour savoir dans quel mesure on peut se permettre de modifier ce qui est accepté et accompli par tous....
En regardant dans le michna berroura j'ai trouvé l'avis de Raavia (d'ailleurs qui est ce mefarech? de quel époque est-il? qu'a-t-til écrit....?) qui allait a peu pres dans ce sens pronant carrément l'annulation pur et simple de cette coutume...;
Veuillez m'éclairer source à l'appui svp c'est le brouillard.....

Jacques Kohn z''l
Mercredi 9 avril 2008 - 02:00

1. Il est vrai que le geste consistant à s’accouder pendant le Sédèr de Pessa‘h peut paraître obsolète, encore qu’il ait conservé une signification moderne : Lorsqu’un enfant pose aux autres repas de l’année ses coudes sur la table, ses parents le réprimandent au motif que ce geste est impoli, alors qu’il représente pour celui qui l’accomplit une manière d’affirmer sa personnalité et donc sa liberté.

Quoi qu’il en soit, ce geste correspond à une tradition séculaire qu’il serait inconvenant d’abandonner, compte tenu de la valeur symbolique qui lui est attachée.

2. Raavia est Rabbi Eliézèr ben Yoèl Halévi, né à Mayence en 1140 et décédé en 1220 à Cologne où il exerçait les fonctions de Rabbin.

Issu d’une famille de Tossafistes, il a écrit un ouvrage de halakhoth intitulé Avi ha-ezri.