Conversation 42699 - Enfant né d’une mère non juive

richi
Dimanche 29 juin 2008 - 23:00

bar mitsva non juif: vous ecrivez: l'enfant ne de mere non juif n'est pas juif. question: si je me trompe pas la halaka a ete change, le pere (comme pour un cohen et levi), definissait si l'enfant etait juif ou non. la loi a ete change lorsque les juives se faisaient viole par des goys, ce qui mettait en cause la judaicite des nouveaux nes. question: pourquoi si la loi a ate change il y a quelques centaines d'annees ne pourrait on pas maintenant revenir a la loi du depart ou accepter la judaicite quand un des 2 parents est juif.......

Jacques Kohn z''l
Lundi 30 juin 2008 - 01:59

La transmission de l’état de Juif est et a toujours été caractérisée par le principe de matrilinéarité.

En vertu de ce principe, on ne peut être juif que par sa mère.

Rien ne s’oppose, cependant, à ce qu’un « Juif de père », à l’instar de tout autre non-Juif, entre dans l’alliance d’Abraham une fois franchies les étapes d’une conversion.

Le principe de matrilinéarité qui caractérise la transmission de l’état de Juif résulte de plusieurs sources :

La Tora, lorsqu’elle définit dans Devarim 7, 1 à 5 ce qu’est un mariage exogamique, indique les raisons de son interdiction : « Car [le conjoint mâle non juif] détournera ton fils de derrière Moi, et ils serviront d’autres dieux. »

Elle ne manifeste, en revanche, aucune réprobation envers l’enfant du conjoint féminin non juif, d’où l’on peut considérer qu’un tel enfant n’est pas juif. De là a été déduit le principe selon lequel, dans un tel mariage, l’enfant né d’une femme juive est juif, et non celui né d’un homme juif.

Ce principe a été réaffirmé dans la Guemara Qiddouchin 68b (« Ton fils né d’une femme juive est appelé “ton fils”, tandis que ton fils né d’une idolâtre n’est pas appelé “ton fils”. »), ainsi que chez les grands décisionnaires (Rambam , Hilkhoth Isourei bia 15, 3 et 4 ; Choul‘han ‘aroukh Evène Ha‘ézèr 16, 2).