Conversation 43281 - « Amen » après une berakha
Shalom,
Pourquoi certaines brakhot finissent elles par amen ?
(boné yeroushalaim du birkat ou chomer et amo israel laad amen).
Faut-il les dire moins fort que la brakha ?
La règle de base est fixée dans la Guemara (Berakhoth 45b) : « Il n’est pas convenable de dire “amen” après ses propres Berakhoth, à l’exception de « Boné Yerouchalayim » dans la birkath ha-mazone.
La raison est double :
Il faut séparer les trois premières berakhoth, ordonnées par la Tora, de la quatrième, qui a été instituée par les rabbins.
D’autre part, le mot hébreu « amen » est formé par les initiales de « qèl mélekh nééman » (« Dieu roi fidèle » – Voir Chabbath 119b). Nous affirmons ainsi que nous faisons entièrement confiance à Hachem pour qu’Il reconstruise Jérusalem.
A noter que la première de ces deux raisons explique la présence du mot « amen » à la fin de la birkath ha-mazone, juste avant les quelques versets des Psaumes qui la concluent sans en faire partie (raison pour laquelle nous les récitons à voix basse) : On sépare l’exécution de la mitswa de la birkath ha-mazone de ce qui n’en fait plus partie.
Quant à « ‘amo Yisraël la‘ad », tous les rites ne le font pas suivre du mot « amen ».