Conversation 4446 - Singuliere grammaire

Anonyme
Dimanche 9 février 2003 - 23:00

Pourquoi s'adresse-t-on a Dieu a la fois a la seconde et a la troisieme personne du singulier dans une berakha ? Merci d'avance

Rav Elyakim Simsovic
Lundi 10 février 2003 - 23:00

Nous sommes avec Dieu à la fois dans une relation d'immanence et de transcendance. La première s'exprime à travers la bénédiction qu'Il dispense dans le monde et la seconde par la sainteté à laquelle il nous invite. Lorsque nous nous adressons à lui dans la catégorie de la bénédiction ("Baroukh ata") Il est proche de nous et comme présent en face de nous, nous pouvons parler à la 2ème personne. Mais dès que nous arrivons à "qui nous a sanctifiés" nous nous mesurons à Sa transcendance et la distance qui nous sépare nous oblige à parler à la 3ème personne.

Anonyme
Mardi 11 février 2003 - 23:00

Cher Rav
Merci pour votre reponse rapide et precise. Toutefois, vous mentionnez le Acher Kidechanou Bamitsvotav comme la marque de trenscendance qui justifie l'appelation de Dieu a la 3eme personne. Qu'en est il de toutes les berakhot ou il n'y a pas accher etc (comme bore mine mezonot, cheakol...) Dois je comprendre que l'expression roi du monde marque aussi la trenscendance? Merci de vos eclaircissements sur ce point la.
Yonatan

Rav Elyakim Simsovic
Vendredi 14 février 2003 - 23:00

Non, c'est plutôt que dans les bénédictions que vous mentionnez, qui sont les "birkot hanehenin", c'est-à-dire sur les jouissances, c'est la dimension immanente de la Providence qui prime. Il n'y a pas lieu dans ce cas de faire référence à Sa transcendance.