Conversation 46420 - Prénoms civils et religieux
Chers Rabbins,
Je devrais être père d’un garçon dans les jours qui viennent. J’ai plusieurs questions sur le sujet :
1) Nous pensons donner un prénom d’origine hébraïque pour la "vie civile". Pour la "vie religieuse", nous voulons honorer mon grand-père, o’’h, et mon beau-père. Donner un double prénom serait donc l’occasion de respecter mon minhag (ashk.) et celui de ma femme (sef.).
(a) le prénom civile, bien qu’hébraïque, peut-il être donné avant la circoncision ? D’ailleurs, peut-on même ne pas le nommer à la circoncision afin qu’il ne soir pas compté parmi ses prénoms religieux ?
(b) un double prénom religieux est-il possible ? N’y a-t-il pas un risque que l’un prévale sur l’autre ?
2) Dans le cas d’une circoncision à domicile, faut-il une chaise spéciale ?
3) Qu’est-il préférable entre une circoncision tôt le matin avec peu de monde ou plus tard dans la journée avec plus de monde ?
4) Dans le minhag ashk, combien de rôles doit-on distribuer (sandek, kvater, kvaterin, …)?!!!
Merci pour vos réponses.
1. Selon l’article 55 du Code civil français, « les déclarations de naissance seront faites dans les trois jours de l'accouchement, à l'officier de l'état civil ». Il est par conséquent impossible, en France, de respecter l’usage, en honneur dans certaines familles, qui consiste à ne donner le prénom de l’enfant que pendant la cérémonie de la circoncision.
Reste cependant qu’il vous est loisible de ne pas révéler à votre entourage, avant la cérémonie, le ou les prénoms que vous aurez choisis.
Il n’existe à mon avis aucun risque, en cas de double prénom , que l’un prévale sur l’autre.
2. – 3. – 4. – : En raison de la profusion des minhaguim en la matière, je vous suggère de vous adresser au mohel auquel vous ferez appel.