Conversation 47846 - Le penchant au mal et ses justifications

trop
Vendredi 3 juillet 2009 - 23:00

Chavouah tov,

Chaque jour, je donne la tsedaka a une personne agee qui est toujours fidele a son poste .
Jeudi, elle m'a enguirlande en me disant que c'etait sa parnassa et qu'elle voulait une ''AUGMENTATION".
Poliment, je lui ai dit que que je donnais ce que je voulais et non pas ce qu'elle voulait et que je n'attendais aucun remerciement, ni commentaire de sa part .
M'ayant pris a parti devant plusieurs personne et insistant lourdement, je me suis quelque peu emporte et je lui ai dit qu'a partir de ce jour j'arreterais de lui donner la tsedaka preferant la faire a une boite qui ne fera aucune reflexion ...............

A present, je me dis que cette personne comprendra que rien ne lui est du d'avance et qu'une petite piece par jour pendant un mois vaut mieux qu'une piece de 10 a chaque Roch Hodech (ce que je faisais il y a quelques mois).

Honnetement, j'ai beaucoup de peine mais j'ai vraiment l' 'impression qu'au lieu de faire une mitzvah , je me suis fait rackette.

MA QUESTION EST:
Pourquoi quand on essaye de faire une mitzvah , il y a toujours le yesse ara ou ses serviteurs qui rodent ?

Avec mes remerciements.

Jacques Kohn z''l
Dimanche 5 juillet 2009 - 02:45

Il n’est pas de mitswa dans laquelle le penchant au mal (יצר הרע) ne cherche à s’insinuer, et il est bien qu’il en soit ainsi. Un total désintéressement est inaccessible à la plupart des gens. C’est ainsi que la pratique de la tsedaqa peut traduire, sans qu’elle en devienne dénaturée, une soif d’honneurs chez ceux qui la font.