Conversation 48395 - Y a-t-il une interdiction de l'alcool ?
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Estce que cela signifie une interdiction de l'alcool ?
Y a t'il une interdiction de l'alcool ? Merci« Ne couve pas de tes regards le vin vermeil qui brille dans la coupe : il glisse doucement et finit par mordre comme un serpent, par piquer comme un aspic. Alors tes yeux voient des choses étrnages et ton cœur laisse échapper des propos incohérents. Tu te crois gisant au fond de la mer, couché au comme d’un mat. On m’a frappé (diras-tu), et je n’ai pas eu de mal ; on m’a roué de coups, et je ne l’ai pas senti. Quand donc me réveillerai-je ? Je recommencerai, j’en demanderai encore » (Bible. Proverbes. 23 : 30-35)
Le judaïsme projette sur le vin, et donc sur l’alcool, un regard ambivalent. Il a été à l’origine de beaucoup de malheurs (Noé, Lot, Nadav et Avihou, etc.), mais il possède aussi ses lettres de noblesse, comme dans :
– « Et Malki-Tsédeq, roi de Chalem, fit sortir du pain et du vin. Et il était prêtre du Dieu suprême » (Berèchith 14, 18).
– « Et le vin qui réjouit le cœur de l’homme, faisant reluire son visage avec l’huile ; et avec le pain il soutient le cœur de l’homme » (Psaumes 104, 15).
De même, l’interdiction du vin non cachère, d’abord perçue comme directement associée à la réprobation de l’idolâtrie, est ensuite devenue une arme contre l’exogamie.
En revanche, c’est avec du vin que nous célébrons nos solennités les plus importantes : qiddouch du Chabbath et des fêtes, cérémonies de la mila et du mariage…
Ici comme ailleurs, le judaïsme ne recommande pas l’abstinence et l’ascétisme, mais la modération en toutes choses.