Conversation 4861 - Comme un fiance et sa fiancee...

Je pense que vous pourriez utiliser l'une des sept bénédictions du mariage : Soss tassiss haaqara béqiboutz banèha létokha bésim'ha. Baroukh ata Hachem méssaméa'h tzion bévanèha.
Le peuple d'Israël est l'époux et la Terre est éplorée et désolée car il est éloigné d'elle et elle comme stérile et sans enfants. Mais voici qu'au temps du retour ils sont comme une semence fécondante qui donnera naissance à une récolte riche et nombreuse.
Il y a en permanence téléscopage de deux thèmes qui s'entrecroisent : celui du rapport époux-épouse entre Israël et Eretz, et celui du rapport mère-enfants. Ceci se déploie dans certains textes traditionnels das les rapports complexes de l'homme avec son épouse : il doit la respecter comme sa mère, l'aimer comme sa femme et la chérir comme sa soeur. J'ajouterai encore ceci : il existe quatre types de rapports entre homme et femme (et réciproquement, mais je ne considèrerai que l'un des côtés par économie. C'est toutefois réverseible) :
La relation à la mère, à la soeur, à la fille et à la femme. Les trois premières sont exclusives. Dans sa relation avec sa femme, l'homme intègre toutes les autres et alors c'est "cachère" : on peut avoir, selon les situations, une relation à sa femme comme si elle était sa mère, ou sa fille ou sa soeur. Mais on ne peut avoir ni avec sa mère, ni avec sa soeur ni avec sa fille une relation comme si elle était sa femme. C'est cette relation qui unit aussi le Peuple d'Israël à sa Terre.

Il vaudrait aussi la peine de relire le passage du livre des Prophètes d'où ce verset est tiré et du même coup les haftaroth du chabbat qui précède et du chabbat qui suit la date du mariage (parachiot Eqev et Reeh).

Je me suis contenté de "têtes de chapitre". Si cela ne suffit pas, comme d'habitude, vous connaissez l'adresse...
Et Mazal Tov !