Conversation 48986 - Pardon, pardon, pardon!

verna
Mercredi 23 septembre 2009 - 23:00

Bonjour,

Pourquoi le jour de kippour, répond-on à l'officiant une fois sur 2 TIMKHOL OU TISLAKH

Quelle est la différence entre méhila, seliha et kapara ?

Merci

Rav Elyakim Simsovic
Vendredi 27 août 2010 - 09:19

Il existe trois niveaux de fautes appelés respectivement ‘heth, ‘avon et pecha‘, correspondant à trois conduites pour lesquelles nous demandons le pardon :
1. les fautes involontaires - mais nous sommes préoccupés du fait qu'une telle inadvertance ait pu nous surprendre (l'acte "manqué" n'est jamais fortuit, même s'il n'y avait pas d'intention consciente de fauter)
Par exemple : je sais que telle viande est interdite mais je ne savais pas que c'était ça que je mangeais, ou bien je ne savais pas que c'est interdit de manger cela.
2. les fautes commises en connaissance de cause par appétit ou par faiblesse, ‘avon. Il s'agit d'une distorsion de la volonté, d'une erreur de jugement quant à ce qui vaut la peine d'être désiré et voulu.
Je sais bien que c'est interdit, mais ça a l'air tellement bon, tellement appétissant que je ne résiste pas.
3. pecha‘, la faute volontairement commise avec l'intention de fauter
Je n'aime même pas ça, mais je le mange parce que c'est défendu.

À ces trois niveaux de faute correspondent trois dimensions de pardon :
Kapara pour les fautes involontaires
Séli‘ha pour les fautes volontaires non intentionnelles
Mé‘hila pour les fautes volontaires intentionnelles

Il est bien évident que la demande de pardon suppose dans tous les cas la téchouva, c'est-à-dire le regret de la faute et l'engagement à ne plus la commettre...